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Channel: Jamais sans ma plume...
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Graphite porn...

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Parce que le gentleman affectionne aussi les mines en graphite le week end, nous vous proposons aujourd'hui un petit dossier sur les crayons à papier et autres portes-mines.


M. Chnounus est lui-même un fervent amateur de mines en graphite (principalement pour sa liste de courses à base de croquettes de truffes bio et pâtée de lapin - morceaux choisis - des bois sauce gribiche...)

Cette année a été bien remplie et, à l'approche du repos estival bien mérité, le gentleman peut mettre ses plumes de côté et sortir ses mines... C'est un peu comme ranger son costume en tweed de chez Huntsman jusqu'à l'automne au profit, plus judicieux, d'un bermuda en lin pour la période estivale, vous savez de quoi je parle...


Les options sont nombreuses, très nombreuses : mines en graphite pur, crayon à papier, critérium, avec ou sans gomme...
Nous vous proposons donc un petit florilège afin de vous aider à choisir le crayon qui ira le mieux avec votre carnet.

Commençons par le classique parmi les classiques, le crayon en bois.
(je ne parlerai volontairement pas du crayon en résine... vulgaire...)
Léger, efficace, c'est ma petite madeleine de Proust... On ne peut s'empêcher de repenser à l'odeur de nos trousses de crayons de couleur (et à sa maîtresse, première émotion en se remémorant son parfum capiteux, sa jupe droite... Mais là, je m'égare...)


Un HB fera l'affaire mais on peut opter pour une pointe plus dure qui s'usera moins vite au détriment du confort et du "toucher" d'écriture..
Pour la taille, faites-la comme Bear Grills : au couteau. Plus viril...

J'ai pour, ma part, jeté mon dévolu sur un porte-crayon, tellement plus raffiné.
Le Staedtler Pencil Holder est un excellent produit avec de très très bonnes idées : la petite bague de sélection de dureté de la mine, la gomme vissante et le fabuleux grip.



Midori propose le Brass : un porte-crayon en laiton à utiliser avec des crayons courts car il offre la possibilité de capuchonner le crayon après usage, malin. (attention toutefois si vous voyagez beaucoup, le porte-crayon a une forme de balle de calibre 55... Si le douanier a un tant soit peu d'humour, pourquoi pas...)





Il est impossible de parler crayon à papier et porte-mine sans parler du légendaire Bic Matic.
Que celui ou celle qui n'a jamais utilisé de Bic Matic lève le doigt... J'attends... Bon.

Le Matic existe en 0.5 ou 0.7 mm, il est intégralement en plastique et il y a eu quelques centaines de versions différentes (combinaisons de couleurs et de matériaux).


La simplicité faite porte-mines (3 mines HB).
Il est donné pour longueur d'écriture de 10 km (à tester si cela vous tente).
Très bon marché, léger, c'est un classique incontournable.

Plus design et plus élégant, optez pour le superbe Rotring Rapid Pro disponible en 0.7 et 2 mm.
L'efficacité made in Germany.


Plus technique et plus lourd, il tient mieux dans la main et on a l'impression de tenir un vrai stylo, rassurant. Deutsche Gestalt !


Autre option, si vous aimez le dessin, la forme la plus primitive du crayon : la pointe en graphite pure.



Plusieurs duretés disponibles mais le trait est grossier. Certainement pas l'idéal pour la prise de note...



Pour résumer, si vous passez votre vie entre deux aéroports, choisissez l'efficacité d'un porte-mines, pas besoin de taille-crayon et le trait est assez constant.
Si vous dessinez, optez pour un porte-crayon (vous pourrez utiliser plusieurs crayons de tendre à dur).
Enfin, si vous êtes maladroits et que vous perdez souvent vos instruments d'écriture, le Bic Matic est votre meilleure option.

Mais ne vous inquiétez pas, la rentrée est proche, le temps de vider et nettoyer vos plumes et septembre sera (déjà) de retour... Rien ne remplace un plume.



Le Cross Century Classic : Metal Gear Solid

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Cross Century Classic
Longueur : 13.3 cm
Diamètre :7.6 mm
Poids : 16 g 
Pointe: M -> B (ouf !)

Parce Chez Jamais Sans Ma Plume, on est résolument Arpeggio, surtout avec un Siglo VI, on vous propose aujourd'hui un nouveau test : le classique parmi les classiques, le bien nommé Cross Century... Classic !


Mais, avant de commencer, je tiens à vous dire que ce test a failli ne pas avoir lieu : M. Chnounus était à deux griffes prendre le Classic avec lui en voyage (une affaire urgente à régler concernant un contrat d'importation de griffoirs en acajou...) C'était moins une.

Un monument donc... Non, une légende... Mieux, une icône.
Un stylo né en 1953, fier descendant des porte-mines historiques de la marque, qui est vite entré au Panthéon des classiques (oui, ça fait trois déjà fois) avec ce design tellement reconnaissable (le Conical Top) .


Tout le raffinement et le bon goût british concentré dans un stylo. Un peu comme une paire d'Edward Green Inverness taille 8, vous savez de quoi je parle.

Chez Jamais Sans Ma Plume, on est fan du Parker Jotter, mais le Classic se positionne plus comme un instrument d'écriture luxueux et distingué mais accessible à tous (oui, oui, c'est pompeux au possible).
Pour preuve, il est livré dans un écrin satiné (et non une boîte, n'oubliez pas que Cross était bijoutier à la base et que pendant les 3 ans qui ont suivi sa création, vous ne pouviez acheter le Classic que dans une bijouterie... so chic).


C'est le modèle en acier poli strié que nous testerons sur, le mondialement connu aujourd'hui, Rhodia n°18.


J'avais oublié à quel point il était fin... non, pas fin mais profilé, aérodynamique même (la NASA aurait pu le designer...)
Du coup, la prise en main est bonne mais quelques millimètres de plus n'auraient pas été de trop...


Il tient très bien en main et les petites stries ajoutent une dose, raisonnable certes, de grip.
Le poids est parfait si on le compare avec celui du Jotter.

On fait sortir les 2 mm de la mine par rotation du haut (ou du bas, l'histoire du verre à moitié vide...) avec élégance (mécanisme breveté en 1882, oui, déjà...). 


Sur le papier le trait est net, précis et décidé. On "sent" le papier (un peu comme on sent la route avec l'espiègle Mini JCW, pas besoin de vous expliquer...)



La M est raisonnablement épaisse mais nous l'essaierons prochainement avec une B (par acquis de conscience ou peut-être par fétichisme des B, je vous laisse seuls juges...)

Edit : ma mine B est arrivée et complète à merveille le Classic. Le trait est magnifique.
Pas d'information sur l'autonomie d'une recharge mais je ne suis pas sûr que vous puissiez relier le Normandy à Deauville en ligne droite au vu du diamètre fin de la recharge (prenez votre Arnage, c'est plus sûr...)

Niveau équilibre, c'est la perfection même car nous somme à une répartition parfaite : 50/50 !


Ce stylo déborde de charme et de classe tout en réussissant à allier légèreté et sobriété... What else ?
Le parfait compagnon de voyage.





J'ACHÈTE :
- Un stylo légendaire, mythique !
- Belle largeur de trait
- Intemporel
- La madeleine de Proust de beaucoup
- Classieux mais discret
- Ich liebe die Eleganz

JE N'ACHÈTE PAS :
- Il aurait gagné à être un peu plus large (bien que vous pouvez opter pour le Century Classic II, plus épais mais on perd alors le charme du vrai Classic...)

Bref, le Classic fait partie des 3 stylos-bille à avoir (avec le Jotter et Le Dialog 1). 
Pour résumer, nous sommes fans du Classic, on adore le Classic, on ne jure que par le Classic, on (je pense que vous avez compris l'idée générale)...
Achetez-le (kiiresti !) :  ICI.


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...


Les Écrits du Dandy, épsode 1.

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Puisque chez Jamais Sans Ma Plume, nous avons, déjà, sorti nos cravates d'hiver (les amateurs comprendront), nous vous proposons aujourd'hui non pas un test, mais une nouveauté !



M. Chnounus et moi sommes tombés d'accord sur un point : puisque c'est pour le plaisir de vos yeux et de vos doigts que nous effectuons nos différents tests d'instruments d'écriture, il serait fort dommage que lesdits instruments ne servent pas...

Nous avons donc décidé de vous proposer en avant-première mondiale, une nouvelle rubrique intitulée, à très juste titre : Les Écrits du Dandy.

Voici le premier texte qui est né une journée d'août dernier, alors que je flânais du côté de l'Assemblée Nationale...

Si ce premier texte vous plaît, s'il vous fait rire, ou s'il vous rappelle simplement une situation, un endroit ou un état d'âme, n'hésitez pas à nous le faire savoir, nous serons ravis de partager avec vous les autres Écrits préparés durant ces mois de silence.
Silence tout à fait involontaire, mais entre la rentrée chargée et nos nouveaux locaux Haussmanniens, nous n'avons, malheureusement, pas pu alimenter ce blog comme il se devait.

Nous sommes de retour et faites passer le mot : cette année sera exceptionnelle au vu des tests des fabuleux plumes en instance qui ne manqueront pas d'attiser votre curiosité et votre intérêt ! Oui, je sais : là vous êtes aussi impatients que les petites bulles qui attendent de pétiller à l'ouverture d'un jéroboam Sir Winston Churchill Pol Roger 2002...

Bien évidemment, M. Chnounus se joint à moi pour vous souhaiter une année miaouesque, une année calligraphique, pleine de fabuleuses encres et teintes, de beaux papiers (120g minimum) et de belles reliures !

Le fabuleux Parker 51 cuvée 1950 pour le plume, Diamine (Eau du Nil normalement).

Bonne lecture...



À Paris, je me baladais, 
mes Berluti, sur le bitume, j'usais.
Pas un magasin d'ouvert :rideaux baissés,
grilles fermées, à la porte vous restez.

Pourtant, c'est à Paris que je suis,
pas dans un bidonville de Karachi.
Mes poches restent pleines
et grande est ma peine sur le porche de Ralph Lauren.


On ne peut rien acheter,
même John Lobb est fermé.
C'est dur d'être un bourgeois
quand le tiroir-caisse ne tinte pas.

Les Chinois, les Américains, les Canadiens,
tous partagent mon chagrin.
Je vous le dis, le mois d'août à Paris, 
c'est pour les fourmis.

Je me sens comme dans une ville du tiers-monde :
Brioni et Cifonelli, dans la ville lumière, restent sombres.
Que faire de ses économies
quand Berluti refait son parvis ? 

Non, vraiment, le prochain mois d'août,
je ne resterai pas à Paris.
Pour cette année, c'est kaput,
j'ai attrapé le Blues duDandy..‎.

Les Écrits du Dandy, épsode 2.

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Parce que même quand il pleut, nous restons étanches, voici le deuxième épisode chronologique des Écrits du Dandy.
(N'oubliez pas de prendre votre dose quotidienne de second degré - dans un verre en cristal de Baccarat bien entendu - avant de vous plonger corps et âme dans ce deuxième opus...)

Pilot 78G pour le plume, Diamine Sepia pour l'encre.

Bonne lecture.


6 ans déjà.
Comment ai-je fait sans toi...
Ceux qui ne te connaissent pas,
pour sûr, je ne les envie pas.

Comme le temps passe vite,
à tes côtés, les années s'effritent.
Si les hommes te craignent,
c'est vrai, parfois tu les peines.

T'avoir rencontré, quelle chance...
Plus une évidence, je pense.
Je te suivrai si tu me fuis,
je t'adorerai si tu me suis.

Prends mon corps, je te donne mon cœur,
reste encore, je n'ai plus peur.
Tu l'as compris, ne t'en vas pas,
loin de moi, c'est moi qui ne vais pas.

De toute mon âme je t'embrasse.
Tu as vu, mes sentiments s'embrasent.
Dans les yeux, il fallait que je te le dise,
c'est toi que j'aime crise.






Les Écrits du Dandy, épisode 3.

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Parce que chez Jamais sans Ma Plume, on ne pouvait décemment pas laisser passer ça,
nous vous proposons aujourd'hui un nouvel épisode de vos écrits préférés.

Cette fois, c'est l'élégant Dialog 3 et sa tendrissime plume que j'ai mis à contribution.
Si vous n'avez jamais écrit avec un Dialog 3, vous êtes probablement passés à côté d'un moment de béatitude épistolaire et, malheureusement, je ne peux plus rien faire pour vous.

Sinon, bonne lecture...


Du soleil, un bâton,
une ombre, un rayon.
Des rouages à foison,
un ressort sous tension.

Un tic, un toc,
it's love o'clock.
Le jour, la nuit,
la boussole de mes envies.

Un rendez-vous, une date,
mon fil à la patte.
À Paris, à Venise,
à la seconde précise.

Du saphir, ton bloc,
dur l'acier, tu ne fais pas toc.
Dura lex, sed lex,
pour toujours, ma Rolex.

Jamais Sans Ma Plume sur Instagram !!!

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Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on aime vous faire du bien aux yeux (et parce qu'il paraît qu'il faut vivre avec son temps), nous sommes fiers de vous annoncer l'ouverture de notre compte Instagram #jamais_sans_ma_plume.

Courez, non, ruez-vous (mais toujours avec classe et élégance) sur votre smartphone et bookmarkez sans plus attendre pour vous délecter de clichés d'instruments d'écriture que vous affectionnez.

PS : le hashtag #jamais_sans_ma_plume ne serait être tenu pour responsable pour tout achat consécutif à un passage sur notre galerie...



Le Franklin Christoph Model 03 : Beautiful Creatures

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Franklin Christoph Model 03 Iterum Smoke & Maroon
Longueur : 14 cm
Diamètre :13.7 mm
Poids : 18 g 
Plume : 1.1mm



Parce Chez Jamais Sans Ma Plume, on a essayé et acheté les chaussures de James Bond, on vous présente (enfin) un nouveau test.
Aujourd'hui, nous frôlons la perfection avec l'excellent Franklin Christoph Model 03, le bien nommé. (si vous pensez que je spoile la conclusion du test... vous n'êtes pas lon de la vérité...)

Tout amateur de beaux stylos plume connaît Franklin Christophe et ses stylos d'une inspiration très classique. Et pour ceux qui seraient passés à côté, merci de rectifier sans plus ce manquement que nous ne pouvons accepter sur Jamais Sans Ma Plume.
Franklin Christoph est un fabricant de beaux, très beaux stylos et stylos plume depuis 1901.
Le design est très connoté 50's et 60's avec de très belles finitions.
Ils sont disponibles sur leur site exclusivement (l'envoi est très rapide).

Revenons à ce Model 03.
J'ai opté pour le coloris Smoke & Maroon (un marbré noir et gris).
Il est aussi disponible en noir plus classique et, fut un temps, vous pouviez, non, vous auriez dû, le commander en vert émeraude. Chicissime.


Notre version se caractérise par un corps en acrylique, une plue en Rhodium et une pastille bordeaux avec le logo FP sur le bouchon.
Malgré son gabarit, il est très léger en main. Je n'aurais pas dit non à 5-10 grammes de plus.
(vous savez ce que c'est : vous commencez avec une Continental GT mais vous ne diriez pas non à une GT Speed... Polissons que vous êtes...)


Une petite trousse est fournie avec le stylo.
Bon, nous ne sommes pas au niveau d'un vrai cuir digne de ce nom (ah, le grain inimitable du siège conducteur de la Rolls Ghost Black Badge... Je suis toujours un peu ému quand j'y repense, vous me connaissez, je suis un grand sentimental...) mais elle fera l'affaire pour éviter les rayures au fond de votre poche avec votre Vertu (bien, je vois qu'il y a des connaisseurs au fond...).


C'est avec la très belle et bleue (ou bleue et belle, c'est selon) Diamine Russian Blue que nous effectuons ce test.
Ai-je précisé que je Model 03 était livré en standard d'un convertisseur. Merci Franklin !

Donc, commençons par... le commencement !
Le stylo se dévisse (environ une rotation et demi) mais point de filetage sur le haut du grip, ce qui viendrait gâcher la fluidité du dessin.
Non, le léger filetage se trouve au plus près de la plume, ce qui maintient toujours fermement le bouchon en place.


En main, le Model 03 tient très bien. Le grip est certes lisse mais il est très confortable, une constante chez Franklin Christoph.

La plume est parfaite. Rien à dire de plus. Désolé.
En revanche, elle n'est pas flex, mieux vaut le savoir. Vous avez toujours le choix d'une plume en or lors de la commande.



À gauche, le Franklin Christoph Model 66 Stabilis plume 1.5mm et à droite le Model 03 plume 1.1mm.

La marbrure est vraiment belle. On voit clairement les reflets irisés qui flattent l'œil à la lumière.
Un peu comme comme lorsque vous entrez dans la boutique Serge Lutens aux Salons du Port Royal où la discrète, pourtant élégante, sophistication du décor et de la lumière vient doucement caresser vos pupilles dans des effluves orientales qui invitent à Pondichery... Mais je m'égare.


On remarque l'inscription "Franklin Christoph" gravée sous le clip. Un peu simpliste, mais pourquoi pas...
Justement, en parlant de clip, il est légèrement surélevé avec les quatre losanges gravés sur le long.





Oui, c'est impardonnable, je sais, j'ai oublié le "h" de Whisky... Heureusement que ce n'est pas du Dalmore 62, ouf !

J'ACHÈTE :
- Un excellent Franklin Christoph (vous vous doutiez ce cette conclusion laudative ?)
- Efficace
- Très beau trait avec la plume 1.1mm


Bref, le Franklin Christoph Model 03 est l'un de mes trois plumes préférés.
Il est beau, élégant et écrit remarquablement bien.
Vous l'aurez compris, on doit l'acheter (ceev nrooj) :  ICI.


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux. 

Les Écrits du Dandy, épisode 4.

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Parce que chez Jamais sans Ma Plume, on porte des Oxfords et pas des Brogues,
nous vous proposons aujourd'hui, un nouvel épisode de vos écrits préférés.

C'est le fameux Pilot Vanishing Point qui est à l'honneur, ici dans sa livrée Carbon Blue et sa voluptueuse plume B.
Le Vanishing Point, c'est un peu comme conduire un Ranger Rover Autobiography : confortable, raffiné et luxueux sans pour autant être tape-à-l'œil.
Le bon goût dans la simplicité et la discrétion totales.
Bon weekend et bonne lecture...



Lundi, mardi, le jour, la nuit.
Florence, Buenos Aires, Koh Samui,
ma deuxième ombre, tu me suis.
Ma promise, bien sûr, je t'ai dit oui !

Toi et moi, histoire incroyable,
même si certains la disaient peu probable.
Je te sais fidèle, sûre, fiable.
Les autres parlent, racontent des fables.

Longue est la route, notre chemin.
Qu'importe, faisons-le main dans la main.
Des jours, j'attendrai le moment opportun,
te toucher, t'enlacer à en perdre mon latin.

Ma muse, mon inspiration,
mon oxygène, ma respiration.
Même si les gens n'ont pas ton habitude,
moi je te chéris, solitude.









Les Écrits du Dandy, épisode 5.

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Parce que chez Jamais sans Ma Plume, on aime le tweed (mais ça, vous le saviez déjà),
nous vous proposons, aujourd'hui, un nouvel épisode de vos écrits préférés.

C'est le challenger, celui que personne n'attendait, mais qui se révèle être à la hauteur des plus grands, le Namisu Nova et sa plume B en titane qui se prête à l'exercice.
Le Nova est une réussite sur le plan du design, très épuré et profilé.
Bon début de semaine et bonne lecture...



Mes souvenirs en odorama,
tes couleurs, mon panorama.
Compagnon de bancs quotidien,
de ton empreinte, tu as marqué ma main.

Turquoise, bleu, noir,
l'ivresse du flacon, tu viens boire.
Couleurs d'orient, teintes exotiques,
infinie, la palette chromatique.

Jamais fin, toujours large,
humide, tu traverses la page.
Japonais, chinois, allemand,
qu'importe, je te tiens fermement.

Même si parfois, je te suis infidèle,
tôt ou tard, ta laque me rappelle.
Jamais mes carnets ne connaitront autre chose,
c'est avec mon plume que je pose ma prose.  

Les Écrits du Dandy, épisode 6.

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Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on a déjà ressorti nos blazers en lin, nous vous proposons, aujourd'hui, un nouvel épisode de vos écrits préférés.
La simplicité efficace du Lamy Safari, dans sa livrée noire, est à l'épreuve sur ces quelques lignes... Rassurez-vous, il a rempli sa mission de la plus belle manière qui soit.

Petite parenthèse : vous avez remarqué l'absence (impardonnable !) de tests ces derniers temps.
Nous avons parcouru le monde, du moins l'Europe, pour vous préparer plusieurs nouveaux tests des instruments d'écriture les plus fins, les plus beaux et les plus enviables qui soient !
Comme on dit chez moi en Irlande, Stay tuned !

En attendant, voici votre lecture du week-end.
Enjoy.


Toi, une corde au cou ?
Ne les écoute pas, ils sont fous !
Ensemble, envers et contre tous,
l'avis des autres, après tout...

Pas un jour sans toi, pas une heure loin de moi.
Si une seconde, je ne te sens pas,
grands Dieux, non ! C'est plus fort que moi !

J'entends dire "Tu as vu, il se la pète !"
Certains pensent même que je suis "de la jaquette".
Les sots, les ignorants, qu'ils caquettent !
Ne trouves-tu pas qu'on se complète ?

Tant pis s'ils te matent,
 au court-bouillon leur rate !
En aucun cas un fil à la patte,
avec toi je veux vivre, mon amour, ma cravate !

Pelikan Souverän 805 Stresemann : Pelican Blood

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Souverän 805 Stresemann
Longueur : 14,1 cm
Diamètre :13.6 mm
Poids : 29.3 g 
Plume : B
Encre : la sublimissime Rohrer & Klingner Scabiosa


Parce Chez Jamais Sans Ma Plume, on ne vous oublierait pour rien au monde (ceci est un clin d'oeil dédié à mes plus fidèles lectrices), on vous propose (enfin !) un nouveau test.
Et comme nous ne lésinons jamais sur les moyens (surtout pour le plaisir de vos yeux), nous vous proposons le test d'une véritable légende :
le bien nommé Pelikan Souverän 805 Stresemann, rien que ça.

Un peu d'histoire ne nuisant jamais, vous devez absolument savoir l'origine du "Stresemann" (ce qui serait catastrophique si, à la table du Duc de Marlborough, la question vous était posée et vous n'auriez comme réponse qu'un : il reste du pudding ? Impensable !)

Gustav Stresemann fut le ministre des Affaires Étrangères de la République de Weimar,
Étant un homme de bon goût, il portait alors des costumes à fines rayures. Ainsi naquit la légende.


Autant vous le dire tout de suite : ce Souverän est mon premier stylo de la maison allemande mais certainement pas le dernier !

Nous avons donc à faire a un stylo classieux et furieusement élégant.
Point d'extravagances ici : un bouchon, un grip et un piston noirs en résine et un corps rayé en acétate de cellulose. La plume est, bien entendu, en or 18 carats.

Bref, un design un rien ennuyeux me direz vous mais vous êtes bien loin de la réalité.
le M805 (comme tous les M) est une ode à la beauté classique, au bon goût et au raffinement germanique.

C'est un peu comme une Wiesmann après tout : un brin de rétro couplé à une mécanique de précision, vous savez de quoi je parle.

Le M805 est livré dans une grosse boîte en carton (shocking!), enroulé dans un étui couleur ivoire en plastique doux, certes, mais en plastique tout de même.
Un coffret en bois aurait été du bel effet et respecté le standing de cet instrument...

La taille de ce stylo semble parfaite, Le diamètre du grip conviendra à toutes les mains et le poids ne se fait absolument pas sentir. Un stylo qui vous invite à rédiger vos mémoires en 4 tomes, pas moins.

(oui, c'est bien de l'envie que vous pouvez lire dans les yeux écarquillés de M. Chnounus...)



Cette petite rainure est LA touche de sophistication absolue !





Notez le souci du détail et l'exécution parfaite : aucun grincement ni jeu disgracieux (après tout, le Stresemann est assemblé à la main).

Une fois la plume plongée dans cette suave Scabiosa, notre test peut enfin commencer.


Cette B glisse sur le papier comme vos doigts sur un blazer croisé Loro Piana.
Le débit est constant, le trait sûr, l'efficacité légendaire confirmée. Je ne peux contenir ce petit rictus de bonheur qui apparaît à la commissure de mes lèvres.

Il faut féliciter Pelikan pour le design art déco de leurs plumes : toujours réussi et suffisamment discret pour ne le remarquer seulement lorsque vous y prêtez attention.
Le pélican orne fièrement l'attribut aurifère.

Même si le grip est lisse, vos doigts ne glisseront pas.



Nous avons un coup de cœur pour l'extrémité du bouchon : le double décrochage est intégré à la perfection.



Comment ne pas aimer ce stylo... Les proportions millimétrées, le poids contenu, la préhension parfaite, la douceur de la plume envoûtante.

Bref, vous aurez facilement deviné ma conclusion !







J'ACHÈTE :
- Un excellent (pléonasme voulu) Pelikan Souverän (quelle surprise !!!)
- Deutsche qualität !
- Cette plume... Ah, cette plume...
- Ces rayures... Ah, ces rayures...


Bref, le Stresemann est l'un de mes trois plumes préférés.
Il est beau, élégant, beau, efficace, beau, distingué, beau et discret.
Je ne pense pas vous l'avoir déjà dit mais je le trouve beau.

Vous l'aurez compris, on doit l'acheter... Non ! Ne pas l'acheter serait une énorme erreur et vous passeriez alors à côté d'un des 10 stylos plumes de ce siècle !
Précipitez-vous (schnell) :  ICI.
Les Souvrän sont disponibles en différentes couleurs et matières, vous trouverez forcément celui qui accompagnera avec brio votre Smythson Panama.


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.

Les Écrits du Dandy, épisode 7.

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Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on n'a pas voté Trump, nous vous proposons ce soir un nouel opus de vos écrits préférés.

Bien que la photo montre le fabuleux Faber Castel Ondoro, ce n'est pas avec ce plume que j'ai écrit ce poème. De souvenir, ce doit être le Franklin Christoph Model 03 Iterium.
Je rectifie : le quasi parfait Franklin Christoph Model 03 Iterium.
Chez Jamais Sans Ma Plume, nous aimons la précision.

Voici votre lecture du week-end.
Enjoy.




18 ans... Le bel âge...
Ta robe ambrée, un hommage.
Ton parfum suave, ton parfum sauvage.
Ton goût sur ma langue et d'avantage.

J'avoue, il y en a eu plusieurs,
parfois mêmes des plus jeunes... des erreurs.
Pourquoi ce regard inquisiteur ?
Après tout, quel homme n'est pas coureur ?

J'aurais aimé te rencontrer en Écosse,
avec toi dans les Highlands en carrosse.
Partager des nuits fraîches à Biscarrosse,
en écoutant l'album de Kate Moss.

Mais aujourd'hui, plus de remords.
Ton odeur, j'en demande encore.
Tantôt doux, tantôt fort,
s'il ne reste qu'un whisky, c'est toi, Dalmore.

Les Haïku du Dandy... Haïku 1

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Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on a l'esprit ouvert, nous vous proposons aujourd'hui un nouvel exercice littéraire très prisé par nos amis Japonais, le Haïku.

Pour nos (rares) lecteurs qui auraient oublié l'essence-même du Haïku, c'est un poème court de 17 mores (syllabes pour simplifier) en 5-7-5 de 3 vers qui célèbre ces petites choses de la vie qui la rendent agréable.

Personnellement, nous préférons le 5-5-7, vous pourrez juger de la pertinence de cette prise de position en vous délectant (nous l'espérons) de notre prose.

Sur ces entrefaites, nous vous proposons ce petit Haïku sur une autre de nos passions, le café...
Comment vivre sans café... Ce nectar... Non ! Cet élixir indispensable à la vie du Dandy moderne...

Cordialement.
Veuillez agréer.
Vous remerciant d'avance.


Gone the bitterness.
In a sip or less.
For a coffee, my madness.

Les Haïku du Dandy... Haïku 2

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Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on ne porte pas de gros pull avec un renne dessus, nous vous proposons, aujourd'hui, un nouvel haïku pour vous aider à passer ce semblant d'hiver en toute quiétude.

Vous savez à quel point nous sommes friands ces petites friandises japonisantes.
Aussi, voici un haïku destiné à la (nombreuse) gente féminine.

Mesdemoiselles, Mesdames, que vos yeux et votre bouche soient comblées par ces lignes.

Cordialement.
Veuillez agréer.



The blink of my eye.
That shine on your smile.
Look, here comes a butterfly.

Faber Castell Ondoro : The Six Billion Dollar Man

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Faber Castell Ondoro
Longueur : 12,9 cm
Diamètre :14 mm
Poids : 28 g 
Plume : B
Encre : la charmante Pelikan Edelstein Aquamarine


Parce Chez Jamais Sans Ma Plume, on ne vous oublie pas, peuples de Lutèce et de Navarre, on vous propose (c'est pas trop tôt !) un nouveau test.

Aujourd'hui, c'est le fameux, le célébrissime Faber Castell Ondoro qui passe son test.
Point de spoiler ici, mais ce stylo, nous l'aimons beaucoup... Beaucoup !

L'Ondoro est disponible en 4 couleurs et deux matières : noir, orange ou blanc en acrylique et en bois (chêne) pour la version haut de gamme. Cette dernière étant, bien entendu, notre préférée.

Le stylo n'est pas très lourd mais son poids se fait sentir.
Le corps hexagonal, petite folie germanique assez osée, a la taille parfaite décapuchonné.
Notez le point d'équilibre très avancé vers le capuchon. Utilisez-le capuchonné pour un équilibre proche de la perfection (ce genre de perfection que l'on remarque sur un cartable Scrito Deux jours chez Berluti, d'ailleurs, il faudrait que je fasse repatiner le mien, vous savez de quoi je parle).


Le grip rappelle furieusement celui d'un Kaweco Sport mais plus écrasé.


L'assemblage sans faute, deutsche qualität, est parfait entre le corps et le grip : aucun écart disgracieux à signaler. La transition est douce... d'aucun diraient soyeuse...

Le filetage, en alliage (laiton peut-être), respire la solidité. Un plume qu'on n'hésitera pas à dévisser pour le revisser, puis, le dévisser encore pour mieux le revisser...


Le bouchon est plutôt gros (dans l'absolu) mais cohérent avec la largeur du plume.


Le clip est assez dur à soulever (de toutes façons, vous n'avez pas l'intention de le clipper à votre chemise... Rassurez-moi !!!)

La prise en main est vraiment (l'un) des points forts de ce plume : il est très très confortable à utiliser et le jour où votre hôte commencera ses mémoires sur ses terres irlandaises, il n'est pas impossible que cet Ondoro soit dans mes plumes de choix (si vous doutez encore de la conclusion de ce test et bien... ne doutez plus !).


C'est armé d'une cartouche longue de la bleue/verte Aquamarine que la plume B (toujours) glisse sur le papier. Le débit est constant, le contact de la plume, des plus agréables. Bref, what else?
Attention, avec cette B, l'autonomie n'est pas exceptionnelle (tout comme elle ne l'est pas avec le V8 de l'Aston Martin Vantage, mais personne ne s'en plaint, en tous cas, certainement pas moi et M. Chnounus).


Le motif de la plume est superbe. Ce dotted patern formant un V est du plus bel effet et est rafraîchissant comparé à beaucoup de plumes au design quelconque (non, non, je ne vise pas les plumes Bock...).









Oui, oui, il y a bien un "M" manquant... Mes confuses, mon esprit était à Dublin mais mon corps à Paris...



J'ACHÈTE :
- Un excellent plume, très bien proportionné
- Deutsche qualität !
- Jolie plume au design frais (c'est comme ça que disent les jeunes ?).
- Prise en main parfaite.
- La version en chêne est somptueuse.

JE N'ACHÈTE PAS :
- Le bouchon est légèrement trop gros... légèrement...

Bref, cet Ondoro est un excellent plume de qualité, pour un prix accessible à tous.
La ligne Ondoro comporte aussi un stylo-bile, un roller et un porte-mine, avis aux amateurs...
Achetez-le (бързо !) :  ICI.


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.


Caran d'Ache 849 Brut Rosé : The Gold Rush

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Caran d'Ache 849 Brut Rosé
Longueur : 13 cm
Diamètre :11 mm
Poids : 9 g 
Plume : Large
Encre : noire


Parce Chez Jamais Sans Ma Plume, on est heureux du retour des beaux jours (le printemps est une saison bénite pour les dandys que nous sommes), on vous propose un nouveau test.
Cela fait longtemps que nous n'avions testé de stylo-bille et comme nous ne sommes pas sectaires, c'est l'helvète Caran d'Ache 849 dans sa livrée Brut Rosé qui se plie, aujourd'hui, à l'exercice.

C'est mon deuxième stylo de la Maison suisse.
À l'heure ou trop de marques se créent une faux héritage et se proclament "Maison" pour faire plus luxueux et prétendre à un trône qui ne leur est pas destiné, Caran d'Ache produit ses instruments depuis 1915 en Suisse avec des tests qualité dignes des plus grandes maisons horlogères, j'apprécie.

Deuxième, car j'ai tellement aimé la douceur d'écriture, la prise en main, l'épaisseur du trait de mon 849 Original que, lorsque le 849 Brut Rosé a fait son apparition, je n'avais d'autres alternatives que de me le procurer et ce, le plus rapidement possible.




Voilà donc un stylo, que dis-je, peut-être LE stylo qui doit impérativement faire partie de votre trousse.
Cette version est livrée dans un écrin en métal couleur or rose (comment ??? J'aurais espéré un écrin en véritable or rose, mais passons...).
Sur la fiche technique de Caran d'Ache, je lis, avec un plaisir certain, que le clip et le bouton poussoir sont dorés à l'or fin.
Je me dois de calmer les ardeurs de certains, n'allez pas vous ruer sur les stocks de 849 Brut Rosé pour espérer en extraire le précieux métal car le dépôt est minime (entre 1 et 2 microns d'or)...


À la seconde où vous ouvrez l'étui, vous comprenez que c'est le digne héritier de la gamme Ecridor (note pour M. Chnounus : penser à commander un Ecridor Rétro Palladié pour l'été).

"Couleur rosé et satiné obtenue par microbillage et traitement électrochimique" je comprends que cela ne vous inspire pas de prime abord (M. Chnounus a même eu une moustache qui a failli friser à la lecture du descriptif) mais lorsque vous le prenez en main, les mots prennent tout leur sens : le toucher est doux, soyeux, presque sensuel... Un peu comme le velour des fauteuils du Salon Proust au Ritz, si, si, vous voyez de quoi je veux parler.


Le grip est parfait, le diamètre aussi. Vous savez que vous allez aligner les lignes (no pun intended).


Ce stylo surprend par sa légèreté : non qu'elle soit excessive mais il paraît plus lourd qu'il ne l'est.
Le corps hexagonal étant composé d'aluminium, la logique est donc respectée.


Aucun jeu ou grincement, l'assemblage est exemplaire.
Après tout, nous parlons d'un Caran d'Ache, pas d'un Bic 4 couleurs...


Pour changer la cartouche "Goliath", il suffit de dévisser le bouton poussoir et de l'insérer.
Rien de plus simple.


Je ne sais pas quel procédé Caran d'Ache a trouvé mais l'autonomie de la cartouche est donnée pour 600 pages...
De quoi écrire le récit de votre vie et le sequel. Si seulement les carnets Smythson contenaient 600 pages...


En parlant du bouton poussoir, il est sobrement gravé à l'effigie de la marque.


Notez le discretissime "Swiss Made". On vous rappelle poliment qu'en Suisse, on aime la belle ouvrage, ce qui est tout à leur honneur...

Je trouve que ce clip est un des plus beaux clips qu'il m'ait été donné d'utiliser.
J'aime ce design en biais.


Je parle, je parle, mais qu'en est-il de ses performances sur le papier ?

Je ne vais pas encore me et le répéter : le contact de la bille et le débit de l'encre sont tout bonnement sans faille.
Vous commencez à connaître mes goût en terme de largeur de pointe : la cartouche large fait des merveilles.
Le trait est sûr, efficace (un peu comme le bruit rassurant et délicieux des loquets lorsque vous ouvrez votre Goyard Grand Hôtel en arrivant dans votre suite au Shelbourne).
Quel plaisir de déposer cette fine couche d'encre noir ébène sur les lignes de votre  carnet préféré (bien que pour des raisons évidentes de raccord chromatique, j'utilise mon 849 Original avec mon Montblanc 145 et mon Brut Rosé avec mon Field Notes).


Quant au "clic", là aussi, il est convaincant et infaillible, tel la tri-trotteuse d'une Urwerk Eastwood...
Rien que d'y penser, je sens monter l'émotion. Mais trêve tendresse, nous avons un test à terminer.

Le 849 est à Caran d'Ache ce que le Jotter est à Parker : " a true workhorse" comme on dirait par chez moi.
Un stylo facile, efficace, magnifiquement réalisé qui sera le compagnon de longues notes (souvenez-vous, 600 pages !), bref, une réussite totale.



Bravo à Caran d'Ache d'avoir diversifié la gamme des 849 avec la collaboration Paul Smith.
Des couleurs acidulées, parfois osées mais toujours de bon goût.

(Veuillez pardonner cette malencontreuse coquille, il faut lire 849 et non 149 mais vous aurez rectifié l'erreur...)


J'ACHÈTE :
- Un des meilleurs stylos-bille (avec le Parker Jotter et le Fisher Bullet Space Pen)
- Swiss Made !
- Un choix de couleurs énorme
- Comment vivre sans ???

Vous l'aurez compris, comment passer à côté d'un stylo aussi parfait ?
Le compagnon idéal de votre été.
Sortez votre Infinite (ou votre Centurion) ! :  ICI.

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.




Les Écrits du Dandy, épisode 8

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Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, la vie ne vaut d'être vécue sans café, nous vous proposons ce soir un nouvel opus de vos écrits préférés.

Les beaux jours, déjà... Avec leur lot de jupes virevoltantes et les torticolis de ces messieurs...
Un café du Nicaragua, une chaise en bois, un carnet. Voici la dernière mouture (no pun intended) de vos écrits préférés...

Enjoy.




On nous épie, on nous dévisage,
sens tu ces regards, cette rage ?
Qu'importe les yeux, nous sommes de passage.
Ne restons pas là, prenons le large .

C'est fou ce que j'aime te toucher...
Du bout des doigts te caresser.
Sans rougir, pourquoi m'en cacher ?
C'est ta douceur, ton toucher feutré.

Ensemble, à Paris sous la pluie,
à Moscou, sous la neige et même pis...
Dans les rues de Dublin quand vient la nuit,
allez, viens avec moi, sinon je m'ennuie.

Toujours sombre quand le glas sonne,
parfois je souris quand on nous klaxonne.
Tu m'élèves comme personne,
per siempre, mon Stetson.

Les Écrits du Dandy, épisode 9

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Parce qu'il paraît qu'il y a des élections en France, nous vous proposons en cette fin d'après-midi un nouvel opus, de circonstance, de vos écrits préférés.
Nous avons finalement craqué pour le Safari de l'année dans sa superbe livrée bleu pétrole.
Le Safari, c'est un peu comme un vieil ami, on oublie ses défauts car on aime ses qualités...

Le mois de mai... Préparez vos blazers en lin et vos Panama, mais gardez votre parapluie à portée de bras (difficile de toujours sortir avec son trench, cela va sans dire...)

Enjoy.





Ton cœur qui s'emballe,
tu hésites, c'est normal.
Ta première fois, ce n'est pas sale.
Laisse-toi guider, ça ne fait pas mal.

Tu l'as déjà vu faire cent fois.
Ce n'est pas sorcier, ma foi.
Doucement, du bout des doigts.
Fais le bon choix, n'hésite pas.

Nous voilà donc en tête-à-tête.
Je le sens, ça va être ma fête.
Si tu es prêt, alors je suis prête.
C'est le moment, jamais ne t'arrête.

Tu t'es levé tôt, animal nocturne.
Fi de ton humeur taciturne.
Il en faut du courage, même des burnes.
C'est ton bulletin que tu glisses en moi. L'urne.

Les Haïku du Dandy : Haïku 3

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Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, nous avons fait des infidélités à Olga, nous vous proposons, aujourd'hui, un nouvel haïku.

L'idée m'est venue alors que j'entamais mon Siglo II dans les jardins de la Mamounia.
Ce petit moment de bonheur, fugace mais attendu, fut interrompu par mes "voisins" de l'instant : à ma gauche, une plantureuse russe, son Iphone à la main, "Skypant" comme si elle était seule sur la lune et à ma droite, un trader en bermuda, certes de rigueur, deux Iphones, machouillant son cigare et s'égosillant sur les actions Goldman Sachs avec son interlocuteur qui avait encore moins de réseau que lui.
Autant de vulgarité dans un si petit espace... Était-ce possible...

Rassurez-vous, je suis allé savourer mon cubain dans un des patios du Royal Mansour (celui en marbre blanc, le patio bleu étant indoor, il fallait respecter l'endroit).
Calme et volupté. Moment divin.

Je vous laisse avec ces quelques vers.



Que n'attend pas les années,
sans gêne, nouveau né,
ad vitam mal élevé.

Le porte-plume Tachikama T-25 : Simple Things

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Tachikama T-25
Longueur : 12.4 cm
Diamètre :11 mm
Poids : 9 g.

Avant de commencer, je tiens à vous informer que c'est seul que j'effectuerai ce test, M. Chnounus ayant profité de l'après-midi pour régler son Leica S2 en vue d'un prochain shooting pour une grande marque de coupe-griffes avec Bisou et Bijou, deux Siamoises monégasques, mais ce dernier point relève de sa sphère privée...




Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on n'a pas mangé nos 5 fruits et légumes par jour, on vous propose aujourd'hui un nouveau test...


Mais attention... À test exceptionnel, encre exceptionnelle ! J'ai nommé la sublimissime J. Herbin Anniversaire 1670 Rouge Hematite, rien que ça.

On a souvent besoin d'un crayon, d'un stylo, d'un plume pour dessiner, griffonner ou simplement signer un contrat en Dollars ou en Yen.
Et quoi de plus classieux et distingué que d'apposer ses armoiries avec la forme la plus simple et la plus authentique d'un instrument d'écriture, autrement dit, un porte-plume ?!

C'est une plume calligraphique Brause de 1 mm montée sur un porte-plume Tachikama T-25 que nous testons aujourd'hui.


Un bout de bois, une plume, un flacon d'encre. Le test peut commencer.

Plutôt court, le port-plume est très léger et ergonomique. Pas de grip, juste un corps cylindrique dont le diamètre se réduit à 5 mm vers l'arrière.




Il existe des milliers de porte-plume différents mais nous en avons choisi un japonais.
Une fois la plume insérée, nous avons en mains la quintessence du plume.
Le porte-plume est à l'écriture ce qu'est une Blancpain Villeret à l'horlogerie...




Il est temps de parler de cette perle rare, de ce chef-d'oeuvre typographique coloré : l'envoûtante J. Herbin 1670 Rouge...

Bravo pour la présentation très soignée du flacon cubique, le gentleman apprécie...


Le sceau doré en cire a ce qu'il faut d'élégance (j'ai entendu snobisme au fond...).




Non, elle n'est pas rouge... Non, ce n'est pas de l'encre... C'est du sang.
Le Comte Dracula lui-même s'en délecterait...
C'est L'encre romantique par définition.
Un rouge profond, intense, troublant, suave et charnel...

Allez, je la trempe... et je l'égoutte un peu (attention aux pâtés et au surplus).
Je la pose sur le papier. La plume accroche, il faut trouver le bon angle d'incidence.
Instantanément, on se sent dans la peau de Casanova écrivant un poème enflammé à une amante Prussienne...

Quelle beauté... Quel rendu...
J'en oublie presque la plume, elle n'est que le support, le prétexte à cette merveille...
Mes doigts trempés dans cette encre suffiraient.


Mais revenons à cette plume de calligraphie.


Cette protubérance disgracieuse (légèrement inspirée d'un casque de Spartiate) est simplement le réservoir d'encre : une lamelle de métal repliée sur la plume qui "emprisonne" l'encre ce qui permet d'écrire quelques lignes sans avoir à retremper.


On s'applique bien plus qu'avec un plume plus moderne.
On prend son temps, on pense au caractère suivant, aux déliés, à la pression à donner...
C'est une plume de calligraphie, on évitera donc d'écrire rapidement.



Notez ces petites particules. Je ne pense pas que ce sont des particules d'or comme sur la J. Herbin Stormy Grey (bientôt en test), cela étant dit, c'est intriguant... Surtout cette teinte verdâtre doré...


Peut-être l'oxydation d'une partie de l'encre ?
Si quelqu'un travaillant chez J. Herbin lit ces lignes, nous serions très intéressés d'avoir l'explication de ce phénomène...



Attention : oui, attention à la "maladie" des doigts encrés... Inévitable...
Le gentleman veillera à avoir une petite lingette de secours pour éviter de tâcher sa chemise Tom Ford... Impensable.



J'ACHÈTE :
- La quintessence de l'écriture
- Ich liebe das holz
- Très léger
- Excellente prise en main
- Possibilités illimitées de plumes
- Prix (4,86€, c'est donné, fils)

JE N'ACHÈTE PAS :
- Je ne sais pas écrire
- Je n'aime pas me salir les doigts
- Trop léger


Bref, le comble du sublime poussé au paroxysme de l'intemporel... (merci Elie Kakou).
Rien ne remplacera l'expérience originelle et unique de l'écriture au porte-plume...
Vous pouvez... Non, vous devez l'acheter (práinneach) :  ICI !!!
Quant à la fabuleuse encre J. Herbin, elle est disponible ICI.

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
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