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Channel: Jamais sans ma plume...
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Le Kaweco AC Sport Carbon : The Carbon Rush

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Kaweco AC Sport
Longueur : 10.5 cm
Diamètre :11 mm
Poids : 22 g.
Plume : B




Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on mange les frites une par une, on vous propose un nouveau test.
Kaweco... Un nom, une légende...
Non, de bons, de très bons stylos plume comme ce mythique Sport dans sa version Carbon.
(Humm, Ich liebe der Karbon...)

Plus lourd que le Sport classique (il est en aluminium), on le sent et il tient bien mieux en main malgré sa petite taille.






La qualité perçue est excellente ! Deutsche Qualität, baby !
La prise en main, simplement parfaite. On sent bien la différence avec la Sport classique.
Il est présent sans se faire trop remarquer, on tient un beau plume, on le tient pas trop fermement, juste comme il le faut.
Bref.
Au déballage de la boite métal, on est surpris par sa petite taille, mais une fois capuchonné, on trouve tout de suite ses marques.




Le point d'équilibre est à peu près au centre, pas de déséquilibre donc une fois capuchonné.




Sur le papier :

 Je l'utilise depuis une dizaine de jours et j'ai pu noter des hard starts, bizarre (sûrement un micro-réglage à effectuer).
L'encre est une cartouche Montblanc Mystery Black.
Un beau noir profond et intense, black is beautiful.

La plume (B) glisse sur mon carnet Rhodia R n°18. Pas de bavure, le trait est constant et continu et assez épais lorsqu'on l'utilise sur du papier bas de gamme. Mais le gentleman n'écrit que sur du 180g, minimum...
Attention, sur mon agenda Moleskine, la quantité d'encre déposée traverse parfois les pages...
L'année prochaine, je prendrai un Leuchtturm1917...


On écrit très bien avec le dos de la plume, on a alors l'équivalent d'une plume EF.




J'ACHÈTE :
- Taille/encombrement idéals
- Prix (87,50€)
- Épaisseur du trait (plume B)
- Inserts en carbone
- Boîte métal fournie avec

JE N'ACHÈTE PAS :
- Quelques hard starts
- Si on appuie trop, la plume n'est plus alimentée en encre
- Prix (87,50€)

Note : pourquoi avoir gravé "Kaweco AC Sport Carbon"à l'envers ??? 


Bref, cet AC Sport est digne de la réputation de Kaweco, un stylo pas cher, compact mais qui tient très bien en main une fois capuchonné.
Pas de chichis, une plume classique mais qui gliiiiiiisse (quand elle veut bien démarrer...).
Un excellent stylo pour tous les jours.

N'hésitez pas à relancer l'économie allemande en l'achetant (schnell !)  ICI

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...




Le Rotring ArtPen : Blade Runner

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Rotring ArtPen
Longueur : 17.9 cm
Diamètre :10 mm
Poids : 20g.
Plume : 1.1 mm




Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on danse à la Carlton, on vous propose un nouveau test aujourd'hui.
Le Rotring ArtPen... Une icône, non, un monument pour les gentlemen (ou les graphistes) qui aiment la calligraphie ou tout simplement écrire.
On a (presque) tous eu ce plume au lycée (moi, je ne l'ai pas eu...)
La caractéristique principale de ce plume très simple et bon marché, est les différents embouts (1.1 / 1.5 / 1.9 / 2.3 mm) qui permettent une écriture et un trait différent du plume classique puisque ce sont des pointes de calligraphie (ça ne glisse pas aussi bien qu'une plume B ou BB)


Mes autres embouts étant au garde-meuble, concentrons-nous sur la plume la moins large, 1.1 mm.

Le stylo est long, très long (pas trop). Mais l'extrémité est fine terminé par le bout caractéristique blanc.



Le Kaweco AC Sport fait lilliputien en comparaison...
Pour le gentleman qui n'y connaît rien en calligraphie, le ArtPen peut s'utiliser comme le plume de tous les jours sans aucun souci.

Sur le papier :
 
On trouve très vite la bonne position d'écriture et c'est parti pour des kilomètres de grat-grat (oui, c'est le bruit le plus proche que j'ai trouvé...)
L'assemblage est excellent même s'il est intégralement en plastique, encore une fois :
Deutsche Qualität, baby !



Mon encre Montblanc Irish Green gliiiiiiise sur mon Rhodia R n°18 black.
On peut raisonnablement forcer le trait qui se rapproche alors de la plume 1.5 mm.


Évidemment, vu la forme du corps, on ne peut pas le capuchonner.
Le poids est très bien réparti sur le corps, les longues sessions d'écritures ne se font pas sentir (si vous voulez vous lancer dans une copie manuscrite du code du Travail français...).



J'ACHÈTE :
- LE plume de calligraphie. Point final !
- Choix des largeurs de plumes
- Prix (41,30€ le set, pas cher fils)
- Épaisseurs du trait (de 1.1 à 2.3mm)
- Confort d'écriture (pas besoin de connaître la calligraphie)

JE N'ACHÈTE PAS :
- Euh...

Bref, ce plume est un des plumes à avoir pour le gentlemen qui aime aussi bien la calligraphie que écrire avec un instrument léger, fiable et avec différentes largeur de trait.
Un must, rien de plus !
En fait, en y repensant bien... Le Pilot Plumix... Non ! Le Rotring est la référence, point final !
(mine de rien, je tease le prochain test du Plumix... Malinx le lynx...)

N'hésitez pas à relancer l'économie allemande en l'achetant (schnell !)  ICI !!!

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Monteverde Tool Pen : McGyver

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Monteverde Tool Pen
Longueur : 15.3 cm
Diamètre :10 mm
Poids : 38 g.
Plume : M



Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on a déjà vu le Dahu, on vous propose un nouveau test aujourd'hui.
Tout gentleman digne de ce nom ne sort jamais sans son Leatherman ou son couteau suisse...
On a toujours besoin d'une lame, d'un ciseau ou d'un tournevis pour dépanner une centrale nucléaire ou un bon vieux Defender...
Monteverde a donc joint l'utile à... l'utile.

Voici le Monteverde Tool Pen.
De loin, c'est un stylo plume en métal (qui existe en noir, silver ou jaune), on le sent très bien en main (à la limite du trop).
De près, son corps est gravé de centimètres et de pouces et transpercé par un niveau à bulle.
Oui, oui, un niveau à bulle.
À l'extrémité, on trouve une petite boule en caoutchouc, non, ce n'est pas une gomme mais un stylet pour tablette (c'est la mode en ce moment) qui cache une double embout (tournevis plat et cruciforme).
Bref, McGyver l'aurait sûrement demandé comme stylo de fonction à Pete Thornton...

Le stylo est un peu long mais ce n'est pas dérangeant :


(oui, oui, c'est bien le Lamy 2000 en Makrolon que vous voyez là, bientôt le test de cette légende !)

Une fois le capuchon dévissé, la plume M en iridium gravée est classique mais bien en place.
La cartouche Montblanc Lavender chargée (attention à bien renfoncer la plume en suivant les flèches rouges) :






Sur le papier :
 
La plume est un bon M et elle glisse, aucun accrochage, pas de hard start... Un bonheur même avec une écriture rapide !
Il fait ce qu'on attend de lui et il le fait bien (il aurait pu être teuton...).
Très agréablement surpris par ce plume bon marché.



Le stylo, avec son corps hexagonal, tient très très bien en main et je n'exclue pas les longues sessions d'écriture (votre auto-biographie en 12 volumes).
Le poids se fait bien sentir, mais c'est rassurant.
À noter qu'on peut tourner la plume pour trouver la prise en main idéale (et éviter de reposer ses doigts sur les arêtes).
Posé, le stylo ne roule pas. Un bon point vu qu'on ne peut pas le capuchonner (et que de toute façon, le bouchon a une forme de balle, donc, pas de clip), le clip est sur le corps.


Le point d'équilibre est au milieu du stylo, aucun déséquilibre donc.


La particularité de ce stylo plume déguisé en caiss'à outs, c'est son corps millimétré (en mm/cm et en pouces), son niveau à bulle et son double tournevis caché sous le bouchon-stylet.
Monteverde nous propose un double embout : petit tournevis plat et cruciforme.




Pas sûr de monter un Glükenstrükt de chez Ikéa avec, mais pour de la petite mécanique, pourquoi pas.



J'ACHÈTE :
- Superbement assemblé
- Plume très confortable
- Excellente prise en main
- Règle
- Double tournevis de secours
- Niveau à bulle
- Prix (47,50€, pas cher fils)


JE N'ACHÈTE PAS :
- Poids
- Une seule largeur de plume disponible
- Pourquoi ne pas avoir intégré une lame et une Nespresso ???

Bref, ce plume est un très bon plume en métal à la qualité perçue excellente.
Le corps en métal est rassurant.
Les tournevis, la règle et le niveau à bulle ne sont pas des gadgets (et vous n'aurez plus à sortir votre appli niveau à bulle...)
Bravo à Monteverde d'avoir pensé intégrer le tout dans un stylo.
L'originalité prime souvent.
Si, comme moi, vous êtes un fan de McGyver, allez l'acheter (fissa !)  ICI !!!

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...


Le Lamy Dialog 1 : Rencontre du Troisième Type

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Lamy Dialog 1 L274
Longueur : 14.3 cm
Diamètre : Heu...
Poids : 26 g.
Pointe : M 


Parce que chez Jamais sans ma plume, on estime qu'on peut très bien manger des falafels ET du tajine à la même table et parce qu'on est pas des Charlots, on vous propose un nouveau test aujourd'hui. 

Là, on ne plaisante plus...
On s'attaque à un mythe, une légende, un moment d'anthologie : le cultissime Lamy Dialog 1 (oui, oui, un stylo bille, mais quel stylo bille...)

Quand on pense Lamy, on pense tout de suite Deutsche Gestalt.
Du beau, du simple mais bien construit, parfaitement fini et solide, surtout dans la catégorie Premium Writing.
C'est exactement ce qu'on ressent  quand on déballe le Dialog 1.
Le design est ultra futuriste avec une pointe eighties. Bravo à son designer, Richard Sapper.
Le corps triangulaire est en métal avec une finition Titane. Deutsche Qualität, baby !
À noter la très belle boîte en hêtre...






Comment tient-on cet OVNI créé en 2003 ?
Et bien tout simplement et il tient bien (j'avais des doutes) !


La base vient se poser sur le majeur, le pouce et l'index prennent naturellement position sur les deux autres faces.
À noter que, quand on tient son stylo "devant", on a l'arête qui se trouve sous le stylo qui vient en butée...


Donc, niveau design, on aime ou on n'aime pas... Non, on a pas le droit de ne pas aimer !
J'hésite entre sublime et magnifique...
Un chef-d'oeuvre de design germanique.
Le stylo est, évidemment, très bien équilibré :


Le clip est du type springload (sur ressort), la course est d'environ 4,5mm, on pourra l'accrocher à l'intérieur de sa veste en tweed sans forcer.


Oui, oui, c'est bien un Rotring Pro à pointe gel que vous voyez là... (ça, c'est du teaser !)

Sur le papier :

La cartouche fournie est noire (Ouf ! Faudrait enfermer le type qui a inventé l'encre bleue !!!)
La pointe est un M... M-0,2 je dirais. J'aurais préféré une pointe plus large, plus grasse.
En fait, ce Dialog 1 est comme une Audi S5 : efficace, sobre, beau et fonctionnel...
Avec une pointe large, on serait passé sur une Shelby 500, moins rafinée mais plus drôle à conduire, plus vulgaire.

Pas de pâtés, il glisse. Le trait est continu, plutôt fin et je pencherais pour du gris anthracite plutôt que du noir profond.

Il faut trouver sa position, un peu haute du coup, et c'est parti pour des kilomètres (entre 4,5 et 8km par cartouche).
On ne se lasse pas de cliquer et décliquer ce stylo (clic sur le clip - non, non, ce n'est pas un jeu de mot...) de le sortir, de l'utiliser, parfois juste pour le plaisir de le tenir en main.



Car ce que Lamy a produit avec ce Dialog 1, ce n'est pas seulement un beau stylo mais un magnifique objet à toucher, caresser, à tripoter... Sehr sexy...
Bref, on se surprend à le sortir juste... pour rien ! Pour le plaisir de toucher cette oeuvre d'art.


J'adore les stylos plume mais j'aime aussi les pointes à billes car elles permettent de dessiner même quand vous avez oublié votre Rotring...
Et le Dialog 1 ne fuit pas, donc, on peut faire des ombrages très propres et précis.


J'ACHÈTE, J'ACHÈTE, J'ACHÈTE, J'ACHÈTE, J'ACHÈTE :
- LE Stylo. Rien de plus à ajouter !
- Original
- Emblématique
- Beau
- Magnifiquement caréné
- Sublime
- Solide...
- Prix (87$ aux USA, pas cher fils)
- Beau !!!
- Confort d'écriture
- Magnifique !!! (Comment ? Je l'ai déjà dit ? Ah, peut-être...)


Bref, j'ADORE le Dialog 1. 
Je dirais même plus : Je suis Lamy.
Rien de plus à ajouter. On ne peut QUE l'acheter et relancer l'économie allemande (vinnig) :
(quand on pense que certains sites le vendent 155€ en France... Minable !!!)
Le Lamy Dialog 1 est un bout d'histoire calligraphique, une véritable oeuvre d'art, rien de plus rien de moins.
Rien que d'y penser, ça m'émeut... si, si, vraiment...

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le TWSBI Diamond 580 : The Invisble Man

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Tong Wen San Bi Diamond 580
Longueur : 14.2 cm
Diamètre :13.3 mm
Poids : 28 g.
Plume : Stub 1.1 mm




Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on fait notre pâte sablée à la main, on vous propose un nouveau test aujourd'hui.
Le magnifique et impudique 580 à piston (le plus gros de la gamme).
Le stylo est vraiment beau, le logo couleur rubis sur le bouchon est la cerise sur le pompon du gâteau !


On fait dans le translucide jusqu'au bout chez TWSBI (prononcer Tweezbee).
Il existe aussi en bleu/rouge translucide... Vulgaire.
On commence par le packaging (en plastique aussi) :


TWSBI nous propose un superbe demonstrator aux dimensions parfaites.
 Il vient naturellement se poser entre le pouce et l'index, on sent le poids du corps malgré qu'il soit entièrement en plastique. Il n'est pas lourd, il a juste le bon poids.
Il en impose, encore plus capuchonné.



J'ai choisi une stub 1.1 (Ich liebe die stub feder !) qui a plus de caractère qu'une classique B.
La plume est légèrement décorée, beaucoup de bon goût et de sobriété, light is right.








Le point d'équilibre est au-delà du milieu du stylo capuchonné mais pas de déséquilibre flagrant une fois en main.



La Montblanc Toffee Brown aspirée (l'équivalent de 3 cartouches), c'est parti pour une séance de glissade...
Enfin, ça, c'est que je croyais au début.

Le débit d'encre est généreux, la plume est un bonheur, le trait est épais mais beau, bref, si je dois mourir demain, pas grave, j'aurais écrit avec un 580.
Malheureusement ma joie n'aura duré que quelques lignes (je vais repousser ma mort...).
Inexplicablement, le 580 enchaîne panne sèche sur panne sèche. J'humidifie la plume, je recommence mais lui aussi.
On m'aurait menti ! Le 580 aurait failli à sa réputation ????

Je n'appuie pourtant pas sur la plume, ma pression est normale et constante mais rien n'y fait...
Comme chez Jamais Sans Ma Plume, on a pas l'habitude d'abandonner, je le capuchonne et attends le lendemain.
Nada ! Que tchi ! Toujours humide lors de l'attaque, il sèche au bout que quelques lignes.
C'est moche.



Ce demonstrator est vendu avec un outil pour le démontage et une petite fiole de lubrifiant (pour le piston).
Pourquoi le démonter me direz-vous ? Pour le plaisir de le remonter bien sûr !
- Raymond, passe-moi la clé de 12 ! 





Le réservoir me fait penser à un flacon de parfum des seventies... Ach, nostalgie quand tu nous tiens...



J'ACHÈTE :
- Un très beau demonstrator
- Stylo à piston, old-school baby !
- Plume très confortable (la stub 1.1 en tous cas)
- Plusieurs largeurs de plume disponibles
- Excellente prise en main
- On voit constamment son niveau d'encre
- Entièrement démontable (et donc nettoyable)
- Prix (74,90€, pas cher fils)


JE N'ACHÈTE PAS :
- Panne sèche inexplicable (sûrement un souci avec le mien...)


Bref, ce plume est magnifique.
Il n'a rien à envier au Pilot Custom Heritage 92 à 220$.
Un plume qu'on a envie d'utiliser, de remplir avec une Pilot Iroshizuku Syo-ro Pine Tree Dew (bientôt en test).
Malheureusement, le plaisir a été gâché par le souci avec la stub.
Si, comme moi, vous aimez les demonstrators, allez l'acheter (хутка !) :  ICI !!!

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Les Rotring Rapid Pro : Les Trois Mousquetaires

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Rotring Rapid Pro
Longueur : 14.5 cm
Poids : 26 g.
Pointe : critérium 0.7 mm / 2mm et bille


Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on est pas des pinpins, on vous propose aujourd'hui un (en fait deux) nouveau(x) test(s).

Qui dit Rotring, dit design industriel (très fortement inspiré de l'école de design du Bauhaus) et dessin industriel : un objet est défini par sa fonction.
Que celui qui n'a jamais eu de critérium, de plume ou de stylo industriel Rotring lève le doigt...
Bon.
Je disais donc, LA référence niveau dessin industriel.
Chaque trousse d'élève de lycéen ou d'étudiant a contenu un jour un critérium indestructible ou plume de calligraphie (voir mon test du ArtPen). Et je ne parle volontairement pas du mythique Rotring 600.

Pour renouveler sa gamme, Rotring a eu la bonne idée de rafraîchir sa gamme de critériums et billes.
Pour ce test en deux partie, nous commencerons par les critériums 0.7 et 2 mm (j'ai volontairement fait l'impasse sur le 0.5). Le test du bille, la semaine prochaine.


Le packaging est vraiment minimal (une boite triangulaire en carton gris).
Mais on n'achète pas un Rotring pour son emballage.

La prise en main est, bien sûr... excellente ! (le suspense a été insurmontable, je sais)
Le stylo est en métal (Ich liebe der Mettal !)
Le nouveau grip est très confortable et la texture très agréable et plus fin que l'ancêtre, le Rotring 600.
J'aurais peut-être préféré un diamètre 1 mm plus large...


L'équilibre est parfait.


Cet essai a été fait avec les mines HB livrées dans les crayons.
Ni trop tendres, ni trop dures, le trait est agréable sur mon carnet à dessin Moulin du Coq.





On peut éventuellement écrire avec mais il faut vraiment n'avoir rien à d'autre à faire.
Jamais un gentleman ne ferait une chose pareille...
Les bons outils pour le bon travail.


J'ACHÈTE :
- Une très belle nouvelle ligne chez Rotring
- Qualité et robustesse teutonnes légendaires
- Confortable (même si 1 mm de plus n'aurait pas été de refus)
- Plusieurs largeurs de mines disponibles
- Excellente prise en main


JE N'ACHÈTE PAS :
- Prix !!! (30,76€, pour le 0.7 et 26,95€ pour le 2 mm)



Bref, ces critériums sont un must pour qui dessine ou a besoin d'un crayon efficace et qui durera sûrement des décennies...
Merci à Rotring d'avoir pensé aux mines 2 mm.
Si vous avez 100€ qui traînent dans votre porte-carte Berluti, allez les dépenser (yn gyflym !) :  ICI 
 et ICI

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Diplomat Excellence A : The Perfect Guy

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Diplomat Excellence A Chrom
Longueur : 13.6 cm
Diamètre :12 mm
Poids : 32 g.
Plume : B


Ceci est une boîte de 18.7cm sur 9.1 cm... Mais pas n'importe quelle boîte...
C'est la boîte est la boîte du plume parfait.
Et comme chez Jamais Sans Ma Plume nous ne sommes déjà montés dans une R25, on vous propose un nouveau test.


Maintenant que les présentations sont faites, nous allons pouvoir commencer le test.

Voici le Diplomat Excellence A a.k.a. la perfection faite plume.
Encore une fois, c'est un petit bijou teuton qui passe son entretien entre nos mains.

Si j'étais plus jeune, je dirais : c'est du louuuurd !
Avec 32 grammes, il est lourd. Le plus lourd de mes plumes. Le corps est composé de métal laqué (comme le T800, Ganzmetall-Gehäuse baby !)


La boîte en aluminium donne le ton.
Diplomat, c'est un peu comme une Infiniti : de bon goût, luxueux, discret et performant.
J'aimerais avoir quelque chose à redire sur l'impeccable finition mais je ne trouve pas.
Elle est simplement parfaite.
Le bouchon se clipse avec un "clac" rassurant et ferme.
Le stylo a une taille parfaite.


Pas de chichis, d'excentricités ou de fioritures, on est face à un monument de classicisme : un corps noir, un bouchon chromé, un clip très discret aux formes douces et arrondies.


En main, on a l'impression de tenir un morceau de métal parfaitement équilibré (capuchonné ou pas).



On passe au chargement.
C'est au tour de la Montblanc Oyster Grey de faire ses preuves sur le Rhodia R.
(le Diplomat est aussi livré avec un piston)


Le filetage est, évidemment, en métal. 


Du solide, du solide et encore du solide !
La plume reste dans la philosophie du stylo, discrète et distinguée.
On retrouve le logo de la marque parfaitement centré.


On notera les discrètes bagues chromées...
J'aime ces petits accents fifties...

Sur le papier, l'épaisseur de la plume est... encore parfaite ! Ça glisse, aucune accroche, aucun hard start, bref, on a envie de vider la cartouche et de recharger aussi vite !
Bravo à Diplomat...





J'ACHÈTE :
- Le plume parfait.


Bref, ce plume est un objet d'exception, un classique.
Non qu'il soit fait de matériaux nobles ou qu'il soit rare.
Non, il est simplement parfait, rien de plus.
Quand on pense qu'il n'est vendu moins de 100 €, je ne comprendrais pas que vous n'alliez pas le commander (greitai !) :  ICI !!!
Pour moi, le stylo de l'année !

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Parker Jotter : Columbo

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Parker Jotter Black
Longueur : 13 cm
Diamètre : 9 mm
Poids : 14 g.
Pointe : M



Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on ne porte jamais de chaussettes de couleur, on vous propose aujourd'hui un nouveau test (en noir et blanc pour changer).

C'est un des stylos les plus connus au monde avec le Bic Crystal.
C'est aussi le stylo le plus photogénique : on l'a notamment vu dans GoldenEye et Shutter Island...
Le stylo à poussoir le plus vendu au monde (plus de 100 déclinaisons ont été produites et plus 750 millions d'exemplaires vendus, respect !)


Vu de face, il me rappelle furieusement le museau d'un MIG 15...

Pour changer, ce n'est pas sur le Rhodia R n°18 qu'il sera testé mais sur un calepin Leuchtturm1917  que j'appelle Colombo, mon Moleskine "Columbo" arrivant en fin de... pages.


Le Jotter est comme une bonne vieille Toyota : conception très simple, fiable et pas cher.

La mine est une M noire Parker bille.


C'est mon deuxième Jotter (mon premier est en métal intégral) et je dois avouer que j'ai un petit souci quand j'appuie sur le poussoir pour remonter la mine, elle se bloque parfois...
Sûrement un défaut de la partie noire du stylo (vers le ressort je pense).

Le trait est sûr, de médium à médium et demi selon la pression sur le papier.
Le stylo est très léger et parfaitement bien équilibré.



(oui, oui, c'est bien un Fisher SpacePen Cap-O-Matic Matte Black que vous voyez là... Le test à venir, bien sûr !)

Ce qui est génial avec le Jotter, ce sont toutes les combinaisons possibles (métal, plastique, pointe gel, bille, moyenne, fine, large...)
Il existe aussi en porte-mines.


 Son design classique a peu changé au cours du temps (le logo, la forme du clip...).


Il fait simplement ce qu'on lui demande et il le fait plutôt efficacement.
J'aurais aimé un corps légèrement plus large. Sachant qu'il n'y a aucun grip, 1 mm de diamètre en plus aurait été appréciable.
Non qu'il soit inconfortable, loin de là. mais il serait plus présent en main...








(oui, je sais, je viens de m'apercevoir de la coquille... Lire Columbo...)



J'ACHÈTE :
- LE classique
- Léger
- Toutes les mines, couleurs, corps, matières disponibles, bille ou porte-mines
- Costaud comme une vieille japonaise
- Prix (moins de 10$, c'est donné fils)


JE N'ACHÈTE PAS :
- Pas de grip (mais pas dérangeant pour autant)


Bref, le Jotter est au gentleman ce que le Bic Crystal est à l'écolier, un must.
Accroché à un calepin Moleskine et Leuchtturm, c'est un preneur de notes efficace et discret.
Tout le monde en a forcément eu un dans les mains un jour.

Et si vous faîtes partie des rares qui n'en ont jamais eu, courez réparer cette erreur en allant l'acheter (raskt !) :  ICI !!!

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...













Le TWSBI Diamond 580 : The Invisible Man (take 2)

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Tong Wen San Bi Diamond 580
Longueur : 14.2 cm
Diamètre :13.3 mm
Poids : 28 g.
Plume : B 



Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on aurait pu être Breton et qu'on finit toujours son assiette, on vous propose un nouveau test aujourd'hui... En fait, un nouveau test qui est un deuxième test d'un test qu'on avait...
Bref, lisez plutôt.

Tout gentleman amateur de beaux plumes se doit de compter parmi sa collection un demonstrator
(ainsi qu'au moins une paire de Berluti, c'est contractuel).
L'offre n'est pas si généreuse que ça chez les marques : deux demonstrators et demi seulement chez Pelikan, le M625 Aubergine n'étant pas translucide mais transparent Aubergine, nuance...
Le demonstrator le plus connu est le Pilot Custom Heritage 92.
Le TWSBI est le parfait outsider de ce poids-lourd pour une fraction du prix, bien que pour un gentleman, le prix ne soit pas un critère de choix...

Après le test catastrophique de mon premier 580 (je continue à croire à un mauvais alignement de la plume...) je voulais donner une deuxième chance au 580...
Grand bien m'en a pris !

Approuvé par Monsieur Chnounus (pour les rares personnes qui ne le connaissent pas, M. Chnounus est le Directeur des Relations Internationales Asie-Amérique du Nord) :


Taille, poids, prise en main identiques au 580 Stub, c'est-à-dire, excellents !


(oui, oui, c'est bien un Lamy Dialog 3 que vous voyez là... Vous savez ce qui vous attend...)

Cette fois, c'est la magnifique J. Herbin Vert Réséda que j'utilise.
Est-ce que j'aime cette encre ? La réponse est dans la question...





Et cette plume B ?
Et bien elle porte bien son nom. Elle est large.
Je n'aurai qu'un mot à la bouche : Miammmmm !!!
Enfin ! Je goûte aux joies du 580 ! (la larmichette au coin de l'oeil, je l'avoue...)
Cette plume B (pas flex) lui fait honneur.
Très beau trait bien affirmé, le débit d'encre est excellent et on se surprend à ne plus le lâcher.
Aucun hard start à signaler.
La sublime encre (qu'on utilisera pas pour signer un contrat de plus de 89 000€ hein...) a un très beau rendu une fois sèche. Elle me rappelle la couleur du lagon à la Réunion...


Me voilà rassuré sur la réputation des TWSBI...


J'ACHÈTE :
- Le plus beau des demonstrators ?
- Stylo à piston, old-school baby !
- Plume B très confortable au trait large
- Plusieurs largeurs de plume disponibles
- Excellente prise en main
- On voit constamment son niveau d'encre
- Entièrement démontable (et donc nettoyable)
- Prix (79,90€, pas cher fils)


JE N'ACHÈTE PAS :
- Je suis un snob et je préfère le Pilot Custom Heritage 92 ou le Pelikan M625 Aubergine


Bref, ce plume est (toujours) magnifique.
Il n'a rien à envier au Pilot Custom Heritage 92 à 220$.
Après ma déconvenue avec la plume stub, je goûte enfin aux joies du TWSBI.
En main, on sent un stylo bien assemblé et solide et j'adore voir le niveau d'encre.
Si, comme moi, vous aimez les demonstrators, allez l'acheter (hizla !) :  ICI !!!

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Levenger L-Tech 3.0 : Iron Man

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Levenger L-Tech 3.0
Longueur : 13.7 cm
Diamètre :12.6 mm
Poids : 48 g.
Plume : B (pour changer...)


Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on s'est fâché avec notre rasoir, on vous propose aujourd'hui un nouveau test.

Je ne pense pas me tromper si j'affirme que chez Levenger, Steve Leveen a beaucoup aimé le Rotring 600... Au point d'avoir eu l'idée, la bonne, de le faire renaître de ses cendres.

Ce stylo est le frère jumeau du vénéré (si, si) Rotring 600 avec son corps hexagonal en métal
Plusieurs coloris sont dispos, mais le plus sexy est celui dans sa sublime livrée noire (même la plume, stealth baby !).
Pour ce test, j'ai acheté le gris (beaucoup de stylos noirs chez Jamais Sans Ma Plume et il faut varier les plaisirs..)

Bon, avec 48g sur la balance, le L-Tech est un poids-lourd. Le plus lourd de mes plumes.
Lourd mais parfaitement équilibré (du moins, non capuchonné).
Je capuchonne toujours mes plumes, mais là, on va oublier.
On voit clairement que le point d'équilibre est au-delà du milieu.



(Oh ! Un Lamy 2000 ! Tout doux bijou, le test arrive la semaine prochaine...)

La finition matte est du plus bel effet. Une fois dévissé, le grip (en métal aussi) n'est pas finement texturé mais il est confortable.



Quand vous disait qu'il était en métal... Entièrement en métal.


M. Chnounus en pleine hésitation entre le L-Tech et le Lamy 2000 pour la signature d'un gros contrat de croquettes bio canadiennes (dont nous tairons le montant à 6 chiffres par décence). 

Cartouche de Orange Indien J. Herbin : chargée.
Rhodia R n°18 : prêt.
Le drive test peut commencer.

Quid de cette plume B ?
Beau trait, belle encre, belle gosse (normal, c'est une J. Herbin)
Aidée donc de l'excellent grip, elle glisse toute seule.
On enchaîne les lignes avec plaisir, un peu comme lorsqu'on enfonce la pédale d'accélérateur de l'Audi R8 V8. 
C'est large mais tellement beau et confortable... mais je ne m'attendais pas à...
Enfin comment dire sans vous choquer...
La plume est... flex !!!
Aucune de mes plumes n'est aussi flexible. 
Et quand je dis flexible, ce n'est pas une et demi, ce n'est pas deux mais presque trois fois l'épaisseur du trait, oui madame, trois fois !
À vous les pleins et les déliés !




Puisque chez Levenger, on a bien fait les choses, un converter est fourni.





Ne m'appelez plus jamais Rotring 600 mais Levenger L-Tech 3.0

J'ACHÈTE :
- Le stylo des adorateurs du Rotring 600
- Belle finition
- Ich liebe das Metall !
- Plume B très confortable et flex !
- Plusieurs coloris disponibles
- Excellente prise en main
- Prix (89$, pas cher fils)


JE N'ACHÈTE PAS :
- J'ai le poignet douillet et je le trouve trop lourd


Bref, ce plume est la version moderne du classique Rotring 600 mais avec une plume au design plus conventionnel.
Très bien fini, il est aussi livré avec deux embouts qui se vissent sur le capuchon et qui font office de stylet pour tablette ou smartphone.
Le gentleman fait fi de ces gadgets inutiles...
Si, comme moi, vous êtes nostalgique du Rotring 600 et que vous ne voulez pas dépenser 600€ sur Ebay, allez l'acheter (snabbt !) :  ICI !!!

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...


Le Lamy 2000 : I'm a legend

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Lamy 2000 Makrolon
Longueur : 14 cm
Diamètre :13 mm
Poids : 25 g.
Plume : B (non, vraiment ?)



Parce que chez Jamais Sans Ma Plume on met du cumin dans nos boulettes, on vous propose aujourd'hui un nouveau test.

Et pas n'importe quel test : avec le Meisterstück et le Pelikan Souverän, c'est sûrement le plume le plus connu et reconnu.


Lamy a souvent collaboré avec des designers pour créer ses stylos. Pour cet emblématique de la marque, c'est Gerd A. Müller qui a utilisé ses mines en 1966 (qui a aussi dessiné les Lamy cp1, st et unic).
On adore ou on déteste, il ne laisse pas indifférent.
Chez Jamais Sans Ma Plume, on adore la version en Makrolon (polycarbonate), la version full metal est moins impressionnante.
La boite en carton (un peu cheap pour ce bijou) ouverte, on est tout de suite surpris par le poids. Il paraît plus lourd qu'il ne l'est une fois en main.


On décapuchonne le stylo et deuxième surprise, c'est cette plume en or 14 carats à demi découverte, comme si elle se cachait dans son col...
Elle est vierge de toute gravure. Nüchternheit ist gut. Le gentleman aime la simplicité sophistiquée...



 Comparé au parfait Diplomat Excellence A, on croirait presque qu'il manque quelque chose...




Le corps cylindrique offre une excellente prise en main malgré l'absence de grip.
À noter (on le voit bien sur la photo au-dessus) la présence de deux petits ergots en métal qui clipsent
le bouchon (problématique pour ceux qui tiennent leur plume haut).


Le clip, tout aussi dépouillé que la plume, est monté sur ressort.


Équilibre parfait, prise en main excellente, chargeons donc ce stylo.
À stylo-plume d'exception, encre d'exception : la Pilot Iroshizuku Syo-Ro, autrement dit, la plus belle encre du monde. (M. Chnounus et moi sommes d'accord sur ce point)




Oui, elles sont belles et bleues ces bulles... (il fallait le caser)
Pour remplir le plume, il faut dévisser la partie arrière (comme le TWSBI 580) et revisser, la plume plongée dans cet élixir de beauté. La Syo-Ro, c'est un concentré de beau accessible à tous.


La petite "fenêtre" qui permet de voir la couleur de son encre mais pas vraiment de connaître le niveau du réservoir.


Sur le papier, ce n'est pas moi qui écris mais le plume.
Il glisse d'une façon absolument exquise... Presque charnelle... Un peu comme mes doigts sur l'aile avant d'une Morgan Plus 8... Mais je m'égare.
Aucune accroche, aucun hard start.
Attention en revanche à la largeur inhabituelle plume : cette B est laarge ! Très large. (j'ai fini par prendre une M).
Donc, si vous avez une écriture petite et fine, optez plutôt pour une M ou une F...
Je qualifierais le contact de cette plume et du papier de "sexy". Oui, sexy.
Le rendu de l'encre est fabuleux (quand je vous disais que c'était le plus belle encre du monde...)
La plume étant en or, on peut raisonnablement appuyer dessus pour accentuer ses pleins.



J'ai finalement pu récupérer mon Lamy 2000 après de longues tractations (M. Chnounus ne voulant plus me le rendre, j'ai dû lui échanger contre un Lamy Dialog 3... Oui, il est très dur en négociations...)



J'ACHÈTE :
- Un stylo mythique
- Un design très sixties (Je suis sûr que Don Draper l'aurait acheté)
- L'efficacité de la plume
- Tracé parfait de la plume M
- Deux finitions disponibles (Makrolon ou métal)
- Plusieurs largeurs de plumes disponibles, même OM et OB
- Excellente prise en main
- Prix (133€, pour écrire avec le Graal, pas cher fils)


JE N'ACHÈTE PAS :
- Je n'aime pas les stylos plume.
- Je n'ai aucun goût
- Je porte des sneakers avec des chemises



Bref, ce plume est un must pour tout amateur de plumes.
Rien de plus à ajouter... A part qu'il faut lui faire l'honneur qu'il mérite en utilisant une Iroshizuku ou une Edelstein, rien d'autre.
Allez l'acheter (빨리 !) :  ICI !!!

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Bullet Space Pen et le Cap-O-Matic Space pen : Men In Black

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : 400B Bullet Space Pen Matte Black
Longueur : 9.7 cm
Diamètre :8 mm
Poids : 19 g.
Mine : M

Matricule : M4B Military Matte Black Cap-O-Matic Space Pen
Longueur : 13 cm
Diamètre :9 mm
Poids : 17 g.
Plume : M





Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, cela fait longtemps qu'on n'a pas bu de Diabolo Grenadine, on vous propose aujourd'hui un nouveau test... Enfin, deux nouveaux tests...

C'est en 1965 que Paul Fisher dépose le brevet n°3,285,228 pour le AG7, le premier stylo anti-gravité permettant d'écrire dans tous les sens grâce à une cartouche d'encre pressurisée remplie de nitrogène.
Ce stylo sera ensuite utilisé lors de la mission Apollo en 1967.

Les présentations sont faites. Black is beautiful, isn't it ?


Le Bullet est plus connu que son petit frère le Cap-O-Matic et aussi le plus emblématique de la marque : un stylo minuscule qui tiendra facilement dans n'importe quelle poche de votre Barbour.


 Les stylos sont faits en laiton. Faits pour durer.


Le Cap-O-Matic, lui, a une taille plus conventionnelle.

Ils existent dans plusieurs finitions (la plupart métal) mais c'est dans leur livrée noire matte qu'ils sont les plus classes.


Très très discrets (trop ?) leur toucher est doux et rassurant, absolument pas froid.

En main, ils sont légers et bien équilibrés.



Pour le Bullet, il est obligatoire de s'en servir capuchonné. Sa courte taille n'est pas l'idéal pour des mains moyennes à grandes.

Le secret des Space Pen est donc cette cartouche d'encre pressurisée qui permet d'écrire dans toutes les positions (les voyages dans l'espace arrivant à grands pas, j'espère que vous avez réservé votre billet Virgin Galactic) : la pression de l'encre étant constante sur la bille, aucune bulle d'air ne vient se former quand on écrit appuyé sur un mur, ce qui garantit un débit constant.



Sur le papier, les mines ne glissent pas tant que ça... Sûrement à cause du nitrogène.
Ils écrivent mais on s'attend à plus de fluidité.
À noter que le Cap-O-Matic accroche plus que le Bullet.


La conception du Cap-O-Matic est très simple, le clip est simplement soudé et aucun logo ne vient modifier les lignes douces du stylo.
Il existe un clip clipsable pour le Bullet, mais ce serait comme mettre une capote en sky sur une Z8, impensable.




J'ACHÈTE :
- Un stylo mythique (le Bullet)
- Taille idéale pour l'oublier dans une poche
- Plusieurs finitions disponibles (et foultitude de versions spéciales et même personnalisables)
- Black is beautiful
- Prix (23€, pour écrire avec sur terre ou dans l'espace, pas cher fils)


JE N'ACHÈTE PAS :
- Les mines auraient pu glisser plus
- Design basique
- Le système de rétractation du Cap-O-Matic est un peu tendre



Bref, des stylos utiles et fiables, un bout d'histoire moderne dans la poche.
Le Parker Jotter aura un meilleur rapport qualité/prix, mais pour le gentleman, l'argent n'est pas un critère.
Des stylos à utiliser avec un carnet Rite In The Rain, dans le vent, sous la neige, à l'envers...
Vous pouvez les acheter (у рэшце рэшт !) :  ICI !

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Pilot V-Ball : A Simple Man

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Pilot V-Ball 07
Longueur : 13.4 cm
Diamètre :9 mm
Poids : 9 g.
Mine : M (0.5 mm)




Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on se contre-fiche de la circulation alternée, on vous propose aujourd'hui un nouveau test...

Si je vous dis "Pilot", vous me répondez ?
V5 et V-Ball. Bingo !
Merci d'avoir participé à ce mini-jeu où il n'y avait rien à gagner.

Que celui qui n'a jamais écrit avec un stylo Pilot me jette la première pierre...
J'attends...
Bien.

Pilot, anciennement Namiki (enfin, anciennement et actuellement aussi, Namiki étant la marque luxe de Pilot. Comme Infiniti et Nissan, enfin, vous savez de quoi je parle) n'est pas un bleu en matière d'instruments d'écriture (promis, celle-là, je ne l'ai pas vue venir... vous avez compris la joke.. bleu, rapport avec l'encre... non ? Tant pis.)


C'est en 1976 que Pilot commercialise ses premiers rollers à encre liquide. 39 ans... Déjà...
Et c'est en 1993 que le mythique V5 est lancé en France.

Il y a deux écoles chez les utilisateurs de stylos Pilot : les V5-istes et les V-Ball-istes.

Chez Jamais Sans Ma Plume, on est résolument V-Ball-iste.

Qu'il soit utilisé sur les bancs de la fac ou en salle de réunion, le V-Ball fait partie intégrante de la vie d'un gentleman.

Le Rodhia R est prêt. Moi aussi.

C'est bien sûr le 07 encre noir qui va passer son entretien.

Le stylo, tout en plastique, hormis son clip en métal, est très léger.
Le corps cylindrique tient parfaitement en main, ni trop gros, ni trop fin.




Très bien équilibré qu'on le capuchonne ou pas.


Le grip lisse (oui, je sais, c'est antinomique mais je dis ce que je veux) laisse apparaître la marque de fabrique du V-Ball : le régulateur d'encre constitué du cylindre principal et des disques de moins en moins espacés.


C'est beau, n'est-ce pas ?

Le 07 a une épaisseur de trait de 0,5 mm. Un peu trop fin à mon goût, j'aimerais voir un jour d'automne, à l'ombre des feuilles rousses d'un cerisier, un V-Ball 1 mm...
Mais peut-être ne suis-je qu'un doux rêveur... (mon côté romantique, certainement...)
La couleur de l'encre me fait plus pencher pour de l'anthracite foncé que du noir profond comme le Rotring Rapid Pro.

Sur la papier, il fait le job. On ne peut pas comparer une plume et une pointe à bille bien sûr, mais j'aurais aimé plus de glisse surtout avec des angles de moins de 45°.


Il faudrait le comparer avec le V7 que je n'ai pas sous le coude...




J'ACHÈTE :
- Un classique
- Stylo fiable
- Très léger
- Je n'aime pas écrire avec un Bic
- Plusieurs couleur disponibles (7 pour le 05 mais seulement 4 pour le 07)
- Excellente prise en main
- Prix (2,39€, c'est donné, fils)

JE N'ACHÈTE PAS :
- Pas la glisse parfaite
- Trop léger


Bref, ce stylo est un un grand classique.
Au fond de son cartable Berluti Deux jours ou dans la boîte à gants de sa DB7, il trouvera toujours sa place comme stylo de secours.
Il n'a pas la classe et le design d'un Rotring Pro ou l'histoire d'un Parker Jotter, mais il fait le job.
Vous pouvez l'acheter (eventualmente) :  ICI !!!

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le porte-plume Tachikama T-25 : Simple Things

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Tachikama T-25
Longueur : 12.4 cm
Diamètre :11 mm
Poids : 9 g.

Avant de commencer, je tiens à vous informer que c'est seul que j'effectuerai ce test, M. Chnounus ayant profité de l'après-midi pour régler son Leica S2 en vue d'un prochain shooting pour une grande marque de coupe-griffes avec Bisou et Bijou, deux Siamoises monégasques, mais ce dernier point relève de sa sphère privée...




Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on n'a pas mangé nos 5 fruits et légumes par jour, on vous propose aujourd'hui un nouveau test...


Mais attention... À test exceptionnel, encre exceptionnelle ! J'ai nommé la sublimissime J. Herbin Anniversaire 1670 Rouge Hematite, rien que ça.

On a souvent besoin d'un crayon, d'un stylo, d'un plume pour dessiner, griffonner ou simplement signer un contrat en Dollars ou en Yen.
Et quoi de plus classieux et distingué que d'apposer ses armoiries avec la forme la plus simple et la plus authentique d'un instrument d'écriture, autrement dit, un porte-plume ?!

C'est une plume calligraphique Brause de 1 mm montée sur un porte-plume Tachikama T-25 que nous testons aujourd'hui.


Un bout de bois, une plume, un flacon d'encre. Le test peut commencer.

Plutôt court, le port-plume est très léger et ergonomique. Pas de grip, juste un corps cylindrique dont le diamètre se réduit à 5 mm vers l'arrière.




Il existe des milliers de porte-plume différents mais nous en avons choisi un japonais.
Une fois la plume insérée, nous avons en mains la quintessence du plume.
Le porte-plume est à l'écriture ce qu'est une Blancpain Villeret à l'horlogerie...




Il est temps de parler de cette perle rare, de ce chef-d'oeuvre typographique coloré : l'envoûtante J. Herbin 1670 Rouge...

Bravo pour la présentation très soignée du flacon cubique, le gentleman apprécie...


Le sceau doré en cire a ce qu'il faut d'élégance (j'ai entendu snobisme au fond...).




Non, elle n'est pas rouge... Non, ce n'est pas de l'encre... C'est du sang.
Le Comte Dracula lui-même s'en délecterait...
C'est L'encre romantique par définition.
Un rouge profond, intense, troublant, suave et charnel...

Allez, je la trempe... et je l'égoutte un peu (attention aux pâtés et au surplus).
Je la pose sur le papier. La plume accroche, il faut trouver le bon angle d'incidence.
Instantanément, on se sent dans la peau de Casanova écrivant un poème enflammé à une amante Prussienne...

Quelle beauté... Quel rendu...
J'en oublie presque la plume, elle n'est que le support, le prétexte à cette merveille...
Mes doigts trempés dans cette encre suffiraient.


Mais revenons à cette plume de calligraphie.


Cette protubérance disgracieuse (légèrement inspirée d'un casque de Spartiate) est simplement le réservoir d'encre : une lamelle de métal repliée sur la plume qui "emprisonne" l'encre ce qui permet d'écrire quelques lignes sans avoir à retremper.


On s'applique bien plus qu'avec un plume plus moderne.
On prend son temps, on pense au caractère suivant, aux déliés, à la pression à donner...
C'est une plume de calligraphie, on évitera donc d'écrire rapidement.



Notez ces petites particules. Je ne pense pas que ce sont des particules d'or comme sur la J. Herbin Stormy Grey (bientôt en test), cela étant dit, c'est intriguant... Surtout cette teinte verdâtre doré...


Peut-être l'oxydation d'une partie de l'encre ?
Si quelqu'un travaillant chez J. Herbin lit ces lignes, nous serions très intéressés d'avoir l'explication de ce phénomène...



Attention : oui, attention à la "maladie" des doigts encrés... Inévitable...
Le gentleman veillera à avoir une petite lingette de secours pour éviter de tâcher sa chemise Tom Ford... Impensable.



J'ACHÈTE :
- La quintessence de l'écriture
- Ich liebe das holz
- Très léger
- Excellente prise en main
- Possibilités illimitées de plumes
- Prix (4,86€, c'est donné, fils)

JE N'ACHÈTE PAS :
- Je ne sais pas écrire
- Je n'aime pas me salir les doigts
- Trop léger


Bref, le comble du sublime poussé au paroxysme de l'intemporel... (merci Elie Kakou).
Rien ne remplacera l'expérience originelle et unique de l'écriture au porte-plume...
Vous pouvez... Non, vous devez l'acheter (práinneach) :  ICI !!!
Quant à la fabuleuse encre J. Herbin, elle est disponible ICI.

Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Lamy Al Star Copper Orange 2015 : Blood Orange

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Lamy Al Star Copper Orange Special Edition 2015
Longueur : 14.3 cm
Diamètre :12.1 mm
Poids : 20 g
Plume : B



Avant de commencer ce nouveau test, M. Chnounus ayant préféré passer son après-midi sur la terrasse (il ne supporte pas les salons de bronzage à lampes UV), je vous informe donc que c'est seul que je passerai en revue ce nouveau stylo plume.
(Je le soupçonne néanmoins de snober les plumes à moins de 100€...)

Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on pense que sans V8, point de salut, on vous propose aujourd'hui un nouveau test.



Nouveau test pour un nouveau stylo, le bien nommé Lamy Al Star Edition 2015.

Le Al Star, version aluminium du Safari, est un classique parmi les classiques :
un stylo très bon marché mais efficace, ergonomique (pour certains) et fiable.

Chaque année, Lamy choisit une nouvelle couleur pour son édition du Al Star.
Cette année, c'est une superbe livrée orange métallisé qui recouvre le corps en aluminium.
J'ai choisi une plume évidemment B, mais noire.
Comme c'est mon premier Al Star Edition, je ne sais pas si c'était possible les années précédentes...
J'ai l'impression honteuse d'avoir fait du tunning de plume. On n'aurait pas idée de changer l'autoradio d'une Jaguar Type E après tout...

La prise en main est immédiatement confortable (à condition que vos doigts trouvent leur position sur le grip à trois faces) et identique au Lamy Safari, c'est à dire, excellente.


Le grip est en plastique lisse transparent alors qu'il est en plastique mat aux grains très fins sur le Safari.


Bizarrement, le capuchon ne tient pas très bien en place et fait pencher le stylo vers l'arrière.
Du coup, c'est décapuchonné que le gentleman l'utilisera pour remplir son formulaire d'adhésion au Monte Carlo Cigar Club.



Le poids très bien contenu autorise les longues sessions de prises de notes pour votre autobiographie en quatre volumes...


Le clip dit "trombone" est assez grossier mais maintient bien le stylo dans la poche intérieure de votre trench Burberry.

Quid de cette plume noire ?
Très très très confortable ! Peut-être même trop.
Elle glisse vraiment sur le papier de mon bloc-note de test, le fameux Rhodia R n°18.
Le trait est constant et continu. Lamy est fidèle à sa réputation.
Attention cependant, la plume est assez rigide, oubliez toutes les variations de trait...


Pour célébrer le modèle 2015, j'ai sorti la très très suave Pilot Iroshizuku Momiji.
J'ai bien évidemment équipé mon Al Star du convertisseur Lamy Z24.


Un savoureux mélange rouge-fushia très rafraîchissant et de saison.
Remarquez le très astucieux fond de flacon en V pour ne pas perdre une goutte d'encre.
Typique des Iroshizuku.


(hummm, je viens de remarquer que le bouchon de ma Syo Ro est fendu...)





Chez Pilot, on l'appelle, à juste titre, la "rouge automne".
Très beau rendu, distingué, léger et absolument pas agressif.





J'ACHÈTE :
- Le Al Star de l'année
- Un classique parmi les classiques
- Ich liebe das aluminium
- Très léger
- Excellente prise en main
- Nombreuses largeurs de plumes disponibles
- Prix (28€, accessible fils)

JE N'ACHÈTE PAS :
- Le grip est un hit and miss : vous l'adorez ou le détestez
- Le design assez "écolier"
- Le logo "Lamy" disgracieux


Bref, un plume basique mais fiable avec un toucher de plume soyeux.
Pas cher, on peut donc s'amuser à l'acheter en plusieurs coloris.
Vous pouvez pouvez l'acheter (fljótt) :  ICI.
Pensez à prendre le convertisseur Z24 pour pleinement profiter de vos encres.



Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Lamy dialog 3 : Man of Steel

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Lamy dialog 3
Longueur : 13.9 cm
Diamètre :13.6 mm
Poids : 46 g
Plume : B, what else ?


Avant de commencer ce nouveau test, Monsieur Chnounus préférant s'amuser avec sa nouvelle Rolex Explorer 2, je vous informe donc  que c'est, encore une fois, seul, que j'effectuerai ce test.
(l'implication de M. Chnounus dans notre joint venture ne me semble pas une de ses priorités.
À discuter lors du prochain conseil d'administration...)

Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on aime bien vous donner des sujets de conversations qui vous feront briller dans les soirées de l'ambassadeur, on vous propose aujourd'hui un nouveau test.

Lamy a une longue tradition de collaboration avec des designers pour ses stylos.
Pour le dialog 3, c'est à Franco Clivio qu'ils ont fait appel en 2009 pour dessiner
une nouvelle icône.

(Encore un Lamy me direz-vous... Oui. Encore un Lamy. Quand un produit est bon (ou pas) il faut le dire. Je précise que je n'ai aucun lien avec les marques et que ce sont mes propres stylos, aucun prêt ou don. La liberté a un prix.)


Ce plume est la réponse tardive au Pilot Vanishing Point des années 90.
Tardive, certes, mais quelle réussite...

Comme d'habitude, c'est dans un coffret en bois de hêtre qu'il est livré.
Ich liebe das Buche.



 Ce stylo est lourd. sa taille pas forcément imposante ne laisse pas présager de son poids.
On a en main un bel objet, lourd, extrêmement bien fini : après tout, nous parlons de la catégorie "Premium", le gentleman apprécie.



(quoi ??? Un Pilot Custom Heritage 92 ??? Chuuuttt...)

La taille est idéale et, dans la main, c'est un plaisir d'ergonomie.
Le corps "cigare" est d'une rondeur parfaite... Aucune arête ne vient briser les lignes douces du plume.


L'équilibre est très bon (légèrement devant, favorisant la répartition des masses en positon écriture).


Autant le Pilot VP (pour faire court) me déplaît à cause de son clip très mal placé et sa plume à demi cachée, autant Lamy a, avec son efficacité légendaire, su trouver l'emplacement idéal pour son clip (de type springload).





Le stylo se démonte en trois parties : l'avant, le bloc plume/piston et l'arrière.
Tout est évidemment en métal. Ich liebe das Metal...


Pour la première fois, j'ai commis une boulette : ayant chargé mon dialog 3 avec de la Pelikan Edelstein Onyx, au moment de la seconde charge (probablement jetlagé) j'ai rempli avec ma superbe Pilot Syo Ro...
(je tiens à rassurer l'APL, l'Association des Plumes de Luxe, que depuis, j'ai purgé le piston et j'ai refait le plein avec de la J. Herbin Cacao du Brésil, ouf !)

Venons-en au fait : cette plume et ce mécanisme "vanishing point".
À l'inverse du Pilot VP, ce n'est pas un push qui révèle la plume en or bicolore 14 carats mais on va venir visser la partie arrière. Le cache s'escamote et là...



La plume entière se dévoile. Du coup, quand on écrit, on voit ce qu'on écrit : rien ne vient se mettre entre vous et la plume.
Pour rentrer la plume, opération inverse, on va dévisser mais attention à ne pas trop dévisser car on dévisserait alors tout le plume (vous m'avez suivi ? Non ? Tant pis.)
On s'arrête une fois qu'on a aligné les lignes (humm, pas mal la Lapalissade...). On sent clairement un discret "clonk" (le clonk étant plus discret que le click).


Le design de la plume est vraiment basique, très semblable au Lamy AL Star.
J'aurais aimé un travail plus poussé vu le positionnement dans la gamme...
C'est un peu comme envoyer sa Rolex chez Bamford pour ne changer que les aiguilles... Vous savez de quoi je parle.

C'est donc avec mon encre hybride que je commence à gratter cette plume sur mon Rhodia n°18.
Gratter... plutôt glisser. Oui, c'est une Lamy et chez Lamy, niveau glisse, on sait y faire.
L'or rajoute même du velouté au toucher. Niveau flexitude, on peut oser mais modérément...
Le dialog 3 est très confortable, la rondeur du corps vous permet de faire de longues sessions sans aucun désagrément.




Ce stylo est à réserver aux personnes qui ont des mains moyennes à grandes.
Les petits doigts boudinés ne s'accommoderont pas du diamètre important.



(Notez le biseau...Ce sont les détails qui font toute la différence...)




J'ACHÈTE :
- Encore un excellent Premium de chez Lamy
- Le design arrondi
- Existe en noir et en gris
- Plume en or très douce
- Excellente prise en main
- Nombreuses largeurs de plumes disponibles

JE N'ACHÈTE PAS :
- Le prix (190€, mais après tout, c'est un Premium)
- Le diamètre pas fait pour les petites mains
- Le design arrondi
- Le réservoir trop petit
- Pas de jauge d'encre restante
- Les lignes parcourant le corps, trop basiques


Bref, un très beau plume luxueux qui n'a rien à envier aux Montblanc ou autre Souverän, fiable avec un toucher de plume velouté.
L'alternative au Pilot VP, pour ceux, comme moi, qui veulent un vanishing point différent.
Vous pouvez l'acheter (brzo) :  ICI.
(Surtout que le prix a baissé, faites-vous plaisir...)


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Kaweco Liliput : Little Big Man

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Kaweco Liliput Brass
Longueur : 9.7 cm
Diamètre :9.3 mm
Poids : 25 g
Plume : B (quelle surprise...)


Avant de commencer, je dois vous dire que ce nouveau test a failli ne pas avoir lieu, Monsieur Chnounus ayant enfin trouvé un plume à la taille de sa papatte, j'ai dû user de toute ma diplomatie pour pouvoir le récupérer.

Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on n'a pas la moustache qui frise, on vous propose aujourd'hui un nouveau test.


Non, ce n'est pas le test du Midori Memo Grain mais celui du petit bout de laiton. Juste là, au-dessus...
Il a bien mérité son nom : le Kaweco Liliput.
Et quand on vous dit qu'il est petit, c'est qu'il est vraiment... petit.



Probablement le plus petit plume sur le marché.
Il existe en plusieurs finitions, dont la sublimissime (et pratiquement introuvable) Fireblue.

D'un commun accord avec M. Chnounus, c'est la version en laiton que nous vous proposons en test.

Si vous êtes un fidèle lecteur de ce blog, vous connaissez déjà cette marque. Sinon, je ne peux rien faire pour vous ! Il fallait venir avant.

Tout comme le AC Carbon, Kaweco nous offre une magnifique boite en métal (noir) élégamment marqué du logo "Mercedes-esque".
À peu près la taille d'un lingot d'or de 500g (je dis ça, c'est pour situer...)


Vu la taille du plume, hors de question d'utiliser un piston.
C'est donc une cartouche turquoise (Lamy ou J. Herbin, je ne sais plus) qui a vite trouvé sa place dans ce Kaweco.


(non, non, vos yeux ne vous jouent pas des tours, le bouchon est presque aussi petit que la cartouche... ou la cartouche est presque aussi grande que le bouchon. Ça, c'est vous qui voyez...)


En parlant de bouchon, justement... (pas mal cette transition, je la note dans mon Moleskine)
Il est orné à son extrémité du logo Kaweco.

Vous aurez remarqué les formes en vagues et non les vagues formes (je crois que je suis prêt pour rejoindre les Grosses Têtes, Laurent Ruquier, si tu me lis...).

Le stylo est intégralement composé de laiton, qui, avec le temps, prendra une belle patine...
Un peu comme la patine de vos Berluti Alessandro III, vous savez de quoi je parle.




Il est évidemment pratiquement impossible d'utiliser le Liliput décapuchonné.
Et c'est là que frappe le génie germanique (promis, j'arrête) : un filetage permet de capuchonner ce mini plume. Deutsche Engineering !


Non.

Oui

En main, le stylo est assez fin, il tient bien mais est plus lourd qu'on ne se l'imagine.



Assez de blabla, le gentleman veut des résultats ! (désolé...)
Que donne sur le papier cette plume B en acier ?

Et bien elle est très similaire à la plume du AC Carbon : douce, raisonnablement tendre. Il faut noter quelques hard starts. Remarquez les belles gravures...



The devil's in the details... Mais pas sur le Liliput.

De gauche à droite : Kaweco Liliput - Levenger L-Tech 3.0 - Diplomat Excellence A


Un vrai plaisir d'enchainer les lignes, les mots, les ponctuations...



Le compagnon idéal du Midori Traveler ?



J'ACHÈTE :
- Le plus petit plume disponible
- Qualité des matériaux
- Bonne prise en main capuchonné
- Se patine délicieusement avec le temps
- Trouvera naturellement sa place au fond de votre trousse Berluti Tali (comment ? J'ai encore cité
  Berluti ? Ah... Peut-être...) 

JE N'ACHÈTE PAS :
- Ne convient pas aux grosses mains
- Pas de piston adaptable vu la taille du corps


Bref, un plume atypique mais tout aussi efficace et bien fini.
À avoir dans sa collection bien sûr !
Vous pouvez l'acheter (ngokushesha) :  ICI.
(Vu le nombre de finitions disponibles, vous trouverez certainement le votre...)


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Pilot Plumix : The Usual suspect(s)

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Pilot Plumix
Longueur : 15 cm
Diamètre :10.4 mm
Poids : 10 g
Plume : B (existe-t-il une autre lettre dans l'alphabet ?) 


Pour les personnes qui en doutaient, voici la preuve en image que ce nouveau test, encore une fois, a failli ne pas avoir lieu, M. Chnounus ayant décidé de faire un mikado avec mes plumes...
J'ai dû remplacer subrepticement le Plumix par un ArtPen...
M. Chnounus a fait semblant de rien mais je suis sûr qu'il m'en veut...

Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on ne fait pas de trottinette en costume, on vous propose aujourd'hui un nouveau test.

Lorsque le gentleman a besoin d'écrire une missive avec un plume de calligraphie, les choix ne sont pas légion...
J'ai même presque envie de dire que l'on est soit Plumixiste, soit ArtPeniste ou Joyiste.
Ayant déjà testé le Rotring ArtPen, il semble logique de passer en revue le Pilot Plumix. Évidemment, le test du Lamy Joy arrive dans quelques semaines (et la boucle sera bouclée !)

Plumix / ArtPen ou les frères ennemis.

Comme avec le ArtPen, nous sommes en présence d'un plume de calligraphie simple, léger (intégralement en plastique) avec différentes largeurs de plumes disponibles (quoi que, trouver des plumes fines et moyennes pour le Plumix est plus dur...)


C'est donc une plume B, à peu près équivalente à une 1.1mm, que nous testons aujourd'hui.

Ce qui surprend quand on le prend en main, c'est cette étonnante légèreté (ou légèreté étonnante) : avec 10 petits grammes sur la balance, c'est excessivement léger.


Le Rhodia R n°18 est sorti et, n'ayant plus de convertisseur piston sous la patte, pardon, sous la main (je crois que l'influence féline de M. Chnounus est en train de gagner du terrain), c'est une cartouche de la très belle et très chic Montblanc Midnight Blue qui prend place dans ce plume.


Le corps rainuré me fait penser à la queue d'un serpent à sonnette...


Le bouchon n'a pas de clip et est très court, un peu comme le sublime Franklin Christoph Model 66 (Je l'aurai un jour... Je l'aurai !)


 On peut le capuchonner, vu le poids plume, cela a peu d'incidence sur l'équilibre global.

Donc, nous avons un corps en plastique, un bouchon en plastique et une plume en... métal !


Le design de la plume est... Inexistant ! (pas beaucoup plus que le ArtPen)
Rien, Nichts, Nada à part ces trois inscriptions : 

- Pilot (petit rappel de la marque pour ceux qui n'ont pas suivi)
- <B> (non, ceci n'est pas un smiley)
- Japan (ça veut dire Japon en Français...)

Le dessous de plume est, lui, plus élaboré...


The B Family

Quand on pense plume de calligraphie, on pense tout de suite à des plumes inconfortables qui grattent comme un pull en mauvais cachemire... (n'y pensez même pas...)
Alors, que donne cette plume de Pilot Plumix posée à plat sur le papier (6 à la suite, yessss !!!) ?
En trouvant le bon angle d'incidence, elle s'en sort très bien !
On n'est pas au niveau de glisse d'une Lamy ou de votre doigt caressant le boitier d'une Urwerk UR-105TA, enfin, vous savez de quoi je parle... Hummm... Ich liebe das Titan...

Évidemment, le gentleman moderne n'utilise que du papier de qualité (pas en dessous de 120g/m²) les pâtés seront donc évités. (ça y est, je reparle en rimes... Distique de base cependant..)

La plume est tendre et on peut franchement forcer ses pleins.


Je laisse aux calligraphes le soin de juger l'efficacité sur les pleins et les traverses, ma tentative en ce domaine est... prématurée.

Pour ce qui est de l'écriture cursive, le Plumix la fait en toute efficacité.
(je vous avait dit que j'adorais les plumes de calligraphie ?)



J'ACHÈTE :
- Une bonne alternative au Rotring ArtPen et au Lamy Joy.
- Très léger
- Très belle largeur de trait
- Très efficace sur bon papier
- Prix (8,10€, une paille fils !) 

JE N'ACHÈTE PAS :
- Je n'aime pas les plumes de calligraphie
- Trop léger


Bref, un plume efficace, léger, pas cher et qui tient très bien en main.
Et c'est ce qui étonne : pour 8,10€, on s'attend à un plume en plastique (c'est le cas) sans aucune qualité, or, ce Plumix en a plein ! À avoir dans sa collection bien sûr !
Vous pouvez l'acheter (shpejt) :  ICI.
(Pour l'été, vous pouvez même choisir un coloris acidulé, on vous pardonne cet écart...)


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Le Pilot Custom Heritage 92 : Oranges and Sunshine

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Pilot Custom Heritage 92
Longueur : 13.6 cm
Diamètre :13 mm
Poids : 25 g
Plume : B (oui, je sais...) 


Parce que la vie ne vaut pas d'être vécue sans verres polarisés, on vous propose, aujourd'hui, un nouveau test.
Test qui a failli ne pas avoir lieu, M. Chnounus ne voulait pas me rendre l'objet du délit...
Et comme chez Jamais Sans Ma Plume, on vous aime (enfin, la majorité mais pas tous), nous avons décidé de commencer ce test à l'endroit préféré des people en ce début d'été : la porte Suzanne Lenglen (ou Roland Garros pour ceux qui préfèrent...)

Les chats étant interdits sur les courts (M. Chnounus a d'ailleurs intenté un recours devant la Cour Européenne des droits des chats), j'ai dû (encore une fois) faire preuve de toute ma diplomatie pour récupérer le Pilot Custom Heritage 92 en échange d'une balle cru 2015...



Ce beau demonstrator est le concurrent direct de l'excellent TWSBI 580.
Point de folies stylistiques chez Pilot, on fait dans l'efficacité et la sobriété.
Made in Japan, bien sûr.


On reconnaît bien là l'ADN de la marque... (Pilot V-Sign)

Un plume en plastique, à chargement à piston et une très belle plume en or 14 carats.




Le Custom 92 est le bon élève par excellence : discret, efficace, la taille est idéale et la prise en main simplement parfaite qu'il soit capuchonné ou pas.


Le chargement d'encre (la très belle Verdigris) se fait de manière classique : on dévisse la partie arrière, on trempe la plume dans la sainte décoction et on revisse. (Je crois que j'aime cette encre...)




À noter, le design très réussi du bouchon bicolore (qui se visse) orné d'une bague en métal et de sa petite bulle d'air.




Le clip est lisse, il aurait pu être assorti à la belle plume, dommage...
En parlant de la plume... (oui, je maîtrise assez bien les transitions...)


Une plume en or, donc, parée de très beaux motifs type enluminure. Hummm, Ich liebe das Gold...
Elle est tendre mais on n'appuiera pas trop dessus, elle n'est pas flex.


L'écriture en elle-même est très agréable mais sur mon exemplaire, j'ai très souvent des hard-start,
ce qui gâche le plaisir. Sûrement un ajustement nécessaire.


Même si le grip est lisse, il tient parfaitement dans la main.


Le vrai match (tennis, match, vous avez compris ?) qui attend le Custom 92 est contre son challenger naturel, le bien nommé TWSBI 580.


Le TWSBI est plus massif. Pas forcément plus gros ou plus long mais plus imposant.
Un set pour le TWSBI en ce qui concerne la prise en main.


Le deuxième set est remporté par le Pilot pour le beau travail sur la plume.
Cela va se jouer dans le troisième set.


And the winner is... Le TWSBI pour son réservoir transparent et le poids plus important qui l'assoit plus entre les doigts (mais ce dernier point est totalement subjectif, je vous l'accorde... C'est un peu comme départager une Aston Martin V8 Vantage et une Bentley Continental GT, vous savez de quoi je parle...)





(le truc en bas de la page à gauche est une tentative de croquis du Ricoh GXR qui me sert pour les photos des tests... Oui, c'est une tentative ratée mais j'assume.)

J'ACHÈTE :
- Un Demonstrator classe et discret
- Très belle largeur de trait (surtout pour B japonais)
- Un plume orange qui existe aussi en bleu et en transparent

JE N'ACHÈTE PAS :
- Un plume trop classique
- Trop... parfait ?


Bref, un plume parfait... Et c'est justement là que je tique... Trop sage, trop conventionnel, trop... passe-partout.
Attention, ne vous méprenez pas, le Pilot Custom Heritage est un excellent plume certes, mais je lui préfère le TWSBI 580 (un de mes coups de coeur de 2015) plus osé avec plus de caractère.
Vous pouvez l'acheter (lokum) :  ICI.


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

Première mondiale : Le Kaweco Brass Sport : Goldfinger

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Les faits, rien que les faits :
Matricule : Kaweco Brass Sport
Longueur : 10.8 cm
Diamètre :14 mm
Poids : 44 g (oui, oui, vous avez bien lu, vos yeux vont bien)
Plume : B (oui, pourquoi ?) 

Parce Chez Jamais Sans Ma Plume, on parle le Chat en 4 langues, on vous propose aujourd'hui un nouveau test en première mondiale(bon, je ne le dirai qu'une fois, on n'aime pas se vanter) : le Kaweco Brass Sport.

Mais, avant de commencer, je tiens à vous dire que ce test a failli ne pas avoir lieu, M. Chnounus ayant décidé d'être taquin aujourd'hui.
La photo parle d'elle-même... No comment...


Il y a quelques mois, nous avions testé le Kaweco AC Sport et le fabuleux Kaweco Liliput.
Kaweco remet le couvert en prenant le meilleur des deux : ainsi est né le Brass Sport avec une finition en laiton.
Brass is the new gold.

Oui, en laiton comme les indestructibles Leica M dont nous sommes si friands... (vous je ne sais pas mais moi oui)



C'est donc dans une surboîte sobre et de bon goût que la boite en métal est arrivée de Nuremberg jusqu'à nos locaux.


C'est la même boîte que le Kaweco AC Sport. La taille est idéale et on peut facilement ranger plusieurs Kaweco à l'intérieur. (ah, le pragmatisme allemand...)

Un chose surprend quand on prend ce plume en main : le poids !
Oui, le Brass Sport est en laiton et oui, il est lourd.
Pas une lourdeur désagréable mais rassurante : on tient un objet de qualité qui traversera aisément les années.


En comparaison, le AC Sport semble bien léger.


La très très belle Diamine Blue-Black chargée, nous pouvons commencer.
(on utilisera exclusivement des cartouches courtes... mais ça, avait-on besoin de le rappeler..)


Les dimensions sont les mêmes sur les Sport quelque soit la finition, la prise en main aussi.
Une fois le bouchon dévissé et capuchonné, le Brass vient naturellement se poser entre le pouce et l'index.


À moins d'avoir de petites mains, on l'utilisera capuchonné.


La répartition du poids est digne d'une Lexus LFA (vous savez de quoi je parle) : parfaite.

Le grip est toujours lisse, court et légèrement évasé, vos doigts n'en seront que plus contents, le diamètre aidant, on peut enchaîner les lignes, les pages dans un confort total...

J'adore le toucher du laiton... Le métal prend vite la même température que vos doigts et ce contact est agréable. (c'est ce que je me dis quand je prends mon Leica Monochrom en mains)

La plume est commune au Sport et Liliput, en métal à pointe en iridium.




C'est une plume B, fabriquée par Peter Bock AG à Heidelberg en Allemagne que nous testons (je ne vois pas pourquoi on écrirait autrement qu'avec du B...)
On reconnaît les gravures caractéristiques et le logo Mercedes-esque de la marque.


Je pose la plume sur la page vierge du Rhodia R.
Je note quelques hards starts (la plume est neuve et pas encore faite à mon écriture).
Le trait est bien un B, suffisamment épais et sûr. L'encre est sublime.
La plume ne gratte pas, elle glisse allègrement ligne après ligne.
On peut raisonnablement forcer le trait mais ce n'est pas une plume flex.
J'ai l'impression que le trait est légèrement plus fin que celle de mon AC Sport. Laissons-la se faire à mes doigts...



Le bouchon garde la forme octogonale et est orné du logo KA/WE/CO.
Notez la gravure Kaweco Brass Sport Germany discrète et efficace.
German engineering... 





Je ne sais pas vous, mais je trouve qu'il complète à merveille le Midori Traveler's Passeport...



Laiton ou Carbone, à vous de choisir... moi, c'est fait.

(Ce test a été réalisé le dimanche mais je pensais le poster le mardi, d'où la date...)
Oui, je sais, j'ai mis deux "c" au lieu de deux "r"à concurrente...




J'ACHÈTE :
- Encore un excellent Kaweco fidèle à la réputation de la marque
- Efficace et solide
- Très belle largeur de trait en B (existe aussi en EF, F, M, B et BB)
- Ich liebe das Messing

JE N'ACHÈTE PAS :
- Comment ça, je n'achète pas ???

Bref, le Kaweco Brass Sport perpétue la légende Kaweco.
Le AC Sport était déjà un plume solide à la qualité perçue excellente, Kaweco va encore plus loin dans le raffinement avec ce plume en laiton qui prendra une délicieuse patine avec le temps.
Attention, il est assez rare à trouver ! Un futur collector, certainement.
Vous l'aurez compris, on ne peut que l'acheter (kalawan gancang) :  ICI.


Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...

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