Les faits, rien que les faits :
Matricule : Retro 51 Tornado Vintage MetalSmith Roosevelt Rollerball
Longueur : 12.5cm
Diamètre : 12mm
Poids : 28g
Roller
Encre : Rétro 51 noire
Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, nous ne vous mentons ni ne vous manipulons pas, nous vous proposons aujourd'hui un nouveau test.
It feels so good to be back!
Public chéri, amateurs d’instruments d’écriture, de belles encres et de mots choisis, nous sommes de retour !
Le temps… Ce compte à rebours insaisissable qui régule nos vies, ce sablier que l’on ne peut retourner.
Il se faufile, nous échappe et s’enfuit, puis, se retourne d’un air espiègle comme pour nous narguer et se rire de notre lenteur.
Nous faisons tout notre possible pour, non pas le rattraper-cette épreuve, même Hercule n’en aurait été victorieux-mais, dans la mesure du possible, ne pas le laisser prendre trop d’avance, le garder en vue, du moins le croire…
Nous voilà donc 3 ans après notre dernier test… pour… un autre test !
En cette année américaine, c’est logiquement que nous devions reprendre nos tests avec un stylo américain.
Américain par son origine mais aussi par son ADN, développons :
Retro 51 est une marque texane d’instruments d’écriture créée en 1990.
Faire du « vieux » avec du « nouveau », voilà ce qui pourrait être le crédo de Retro 51 :
de la qualité d’antan en utilisant les technologies modernes, comment ne pas succomber ?
Un peu comme si Ford produisait une GT 40 non pas en aluminium, mais en laiton (vous savez à quel point nous aimons le laiton ici)!
Dans sa livrée « chevrons », on le remarque immédiatement : aussi discret qu’un John Wayne assoiffé de bourbon entrant dans un saloon.
Mais ne brûlons pas les étapes, first things first.
Le Tornado a été commercialisé en 1997 en 3 finitions : rouge, vert et bleu laqué.
S’en suit un succès inattendu pour la marque qui enchaînera avec une foultitude de couleurs et de versions variées.
La boîte
La boîte du Tornado (comme toutes les boîtes de chez Retro 51) est tubulaire, en carton, décorée de motifs graphiques simples très connotés eighties (les fans de Fido Dido, levez la main).
À l’intérieur, on trouve un petit fascicule résumant l’histoire et la philosophie du Tornado.
Le stylo
Avec ses 28g sur la balance, le Tornado a une rassurante préhension : ni trop lourd, ni trop léger, il vient naturellement trouver sa place dans la main.
Souvenez-vous de votre première montre en titane, vous comprendrez…
Il faut noter une distribution de poids qui le fait pencher légèrement vers l’arrière.
La star du show : le magnifique travail de gravure du corps.
Faire du « vieux » avec des techniques modernes, vous vous souvenez ?
Retro 51 s’est surpassé en créant, pour ce modèle, un très réussi, motif Herringbone (chevrons).
Le Tornado pourrait très bien dater des sixties. Le design est sans faille, intemporel.
Comme une Ferrari 400 Superamerica, c’est un voyage dans le temps, une ôde à l’amour du travail bien fait où la qualité primait sur la quantité.
Le grip, quant à lui, est forcément… impeccable : on a l’impression que rien ne pourra le faire glisser d’entre vos doigts.
Retro 51 nous explique que le travail du corps a été fait par usinage à l’acide et le reste du stylo vieillit pour lui donner ce superbe aspect patiné.
Nous aimons de plus en plus la philosophie de Retro 51…
Un roller confortable qui trouve naturellement sa place dans la main,
on peut donc enchaîner les mots, les lignes, que dis-je, les pages !
Si vous voulez commencer le brouillon de vos mémoires, ce roller pourrait bien faire partie de votre shortlist!
Le clip
Point de folie ici !
« If it ain’t broke, don’t fix it » comme l’on dit en terre Sioux.
Le clip est une pièce de métal, rainurée en son centre, sans fioriture, qui remplit sa fonction sans extravagance : pensez à une cravate Charvet, sobre-d’aucuns diraient barbante-qui distingue le discret gentleman sans coup férir, avec une élégance prouvée et dénuée d’ornements inutiles.
Le haut du stylo est un autre exercice réussi diligemment par la firme américaine :
du bel ouvrage avec un résultat des plus convaincants.
Pour faire apparaître la pointe roller, on effectuera une rotation d’environ 170 degrés vers la droite. La texture rappellera un fond guilloché clous de Paris (les possesseurs d’une Bréguet 5727 me comprendront).
Encore une fois, well done guys!
Retro 51 nous démontre là, non seulement une grande maîtrise, mais surtout l’implication et le sérieux d'une marque désireuse de prouver un savoir-faire délivré de main de maître.
Notez les éléments en laiton.
Je vous dois vous l’avouer : je redécouvre ce roller avec surprise.
Je l’ai acquis il y a deux ans chez Fahrney’s Pens à Washington mais ne l’ai pas utilisé outre mesure. Voilà cette omission corigée.
Le changement de cartouche nécessitera de dévisser l’avant du stylo.
La conception étant très simple, il sera aisé de changer le ressort ou la cartouche.
J'ACHÈTE :
- Un stylo classique par sa forme mais moderne par sa conception.
- Une prise en main excellente.
- Une prise en main excellente.
- La magnifique gravure du corps.
JE N'ACHÈTE PAS :
- Je n'aime pas les rollers.
- Le poids est légèrement sur l’arrière du stylo.
Bref, vous l'aurez compris, un grand bravo à Retro 51 pour ce modèle signature de la marque texane !
Un stylo aussi beau qu’efficace, comment ne pas être conquis ?
Achetez-le ICI. et laissez-vous surprendre par cette marque comme nous l’avons été.
Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.