Les faits, rien que les faits :
Matricule : Faber Castell Ondoro
Longueur : 12,9 cm
Diamètre :14 mm
Poids : 28 g
Plume : B
Encre : la charmante Pelikan Edelstein Aquamarine
Parce Chez Jamais Sans Ma Plume, on ne vous oublie pas, peuples de Lutèce et de Navarre, on vous propose (c'est pas trop tôt !) un nouveau test.
Aujourd'hui, c'est le fameux, le célébrissime Faber Castell Ondoro qui passe son test.
Point de spoiler ici, mais ce stylo, nous l'aimons beaucoup... Beaucoup !
L'Ondoro est disponible en 4 couleurs et deux matières : noir, orange ou blanc en acrylique et en bois (chêne) pour la version haut de gamme. Cette dernière étant, bien entendu, notre préférée.
Le stylo n'est pas très lourd mais son poids se fait sentir.
Le corps hexagonal, petite folie germanique assez osée, a la taille parfaite décapuchonné.
Notez le point d'équilibre très avancé vers le capuchon. Utilisez-le capuchonné pour un équilibre proche de la perfection (ce genre de perfection que l'on remarque sur un cartable Scrito Deux jours chez Berluti, d'ailleurs, il faudrait que je fasse repatiner le mien, vous savez de quoi je parle).
Le grip rappelle furieusement celui d'un Kaweco Sport mais plus écrasé.
L'assemblage sans faute, deutsche qualität, est parfait entre le corps et le grip : aucun écart disgracieux à signaler. La transition est douce... d'aucun diraient soyeuse...
Le filetage, en alliage (laiton peut-être), respire la solidité. Un plume qu'on n'hésitera pas à dévisser pour le revisser, puis, le dévisser encore pour mieux le revisser...
Le bouchon est plutôt gros (dans l'absolu) mais cohérent avec la largeur du plume.
Le clip est assez dur à soulever (de toutes façons, vous n'avez pas l'intention de le clipper à votre chemise... Rassurez-moi !!!)
La prise en main est vraiment (l'un) des points forts de ce plume : il est très très confortable à utiliser et le jour où votre hôte commencera ses mémoires sur ses terres irlandaises, il n'est pas impossible que cet Ondoro soit dans mes plumes de choix (si vous doutez encore de la conclusion de ce test et bien... ne doutez plus !).
C'est armé d'une cartouche longue de la bleue/verte Aquamarine que la plume B (toujours) glisse sur le papier. Le débit est constant, le contact de la plume, des plus agréables. Bref, what else?
Attention, avec cette B, l'autonomie n'est pas exceptionnelle (tout comme elle ne l'est pas avec le V8 de l'Aston Martin Vantage, mais personne ne s'en plaint, en tous cas, certainement pas moi et M. Chnounus).
Le motif de la plume est superbe. Ce dotted patern formant un V est du plus bel effet et est rafraîchissant comparé à beaucoup de plumes au design quelconque (non, non, je ne vise pas les plumes Bock...).
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Oui, oui, il y a bien un "M" manquant... Mes confuses, mon esprit était à Dublin mais mon corps à Paris...
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