Les faits, rien que les faits :
Matricule : Pilot Plumix
Longueur : 15 cm
Diamètre :10.4 mm
Poids : 10 g
Plume : B (existe-t-il une autre lettre dans l'alphabet ?)
Pour les personnes qui en doutaient, voici la preuve en image que ce nouveau test, encore une fois, a failli ne pas avoir lieu, M. Chnounus ayant décidé de faire un mikado avec mes plumes...
J'ai dû remplacer subrepticement le Plumix par un ArtPen...
M. Chnounus a fait semblant de rien mais je suis sûr qu'il m'en veut...
Parce que chez Jamais Sans Ma Plume, on ne fait pas de trottinette en costume, on vous propose aujourd'hui un nouveau test.
J'ai même presque envie de dire que l'on est soit Plumixiste, soit ArtPeniste ou Joyiste.
Ayant déjà testé le Rotring ArtPen, il semble logique de passer en revue le Pilot Plumix. Évidemment, le test du Lamy Joy arrive dans quelques semaines (et la boucle sera bouclée !)
Plumix / ArtPen ou les frères ennemis.
Comme avec le ArtPen, nous sommes en présence d'un plume de calligraphie simple, léger (intégralement en plastique) avec différentes largeurs de plumes disponibles (quoi que, trouver des plumes fines et moyennes pour le Plumix est plus dur...)
Ce qui surprend quand on le prend en main, c'est cette étonnante légèreté (ou légèreté étonnante) : avec 10 petits grammes sur la balance, c'est excessivement léger.
Le Rhodia R n°18 est sorti et, n'ayant plus de convertisseur piston sous la patte, pardon, sous la main (je crois que l'influence féline de M. Chnounus est en train de gagner du terrain), c'est une cartouche de la très belle et très chic Montblanc Midnight Blue qui prend place dans ce plume.
Le corps rainuré me fait penser à la queue d'un serpent à sonnette...
Le bouchon n'a pas de clip et est très court, un peu comme le sublime Franklin Christoph Model 66 (Je l'aurai un jour... Je l'aurai !)
On peut le capuchonner, vu le poids plume, cela a peu d'incidence sur l'équilibre global.
Donc, nous avons un corps en plastique, un bouchon en plastique et une plume en... métal !
Le design de la plume est... Inexistant ! (pas beaucoup plus que le ArtPen)
Rien, Nichts, Nada à part ces trois inscriptions :
- Pilot (petit rappel de la marque pour ceux qui n'ont pas suivi)
- <B> (non, ceci n'est pas un smiley)
- Japan (ça veut dire Japon en Français...)
Le dessous de plume est, lui, plus élaboré...
The B Family
Quand on pense plume de calligraphie, on pense tout de suite à des plumes inconfortables qui grattent comme un pull en mauvais cachemire... (n'y pensez même pas...)
Alors, que donne cette plume de Pilot Plumix posée à plat sur le papier (6 à la suite, yessss !!!) ?
En trouvant le bon angle d'incidence, elle s'en sort très bien !
On n'est pas au niveau de glisse d'une Lamy ou de votre doigt caressant le boitier d'une Urwerk UR-105TA, enfin, vous savez de quoi je parle... Hummm... Ich liebe das Titan...
Évidemment, le gentleman moderne n'utilise que du papier de qualité (pas en dessous de 120g/m²) les pâtés seront donc évités. (ça y est, je reparle en rimes... Distique de base cependant..)
La plume est tendre et on peut franchement forcer ses pleins.
Pour ce qui est de l'écriture cursive, le Plumix la fait en toute efficacité.
(je vous avait dit que j'adorais les plumes de calligraphie ?)
- Une bonne alternative au Rotring ArtPen et au Lamy Joy.
- Très léger
- Très belle largeur de trait
- Très efficace sur bon papier
- Prix (8,10€, une paille fils !)
JE N'ACHÈTE PAS :
- Je n'aime pas les plumes de calligraphie
- Trop léger
Bref, un plume efficace, léger, pas cher et qui tient très bien en main.
Et c'est ce qui étonne : pour 8,10€, on s'attend à un plume en plastique (c'est le cas) sans aucune qualité, or, ce Plumix en a plein ! À avoir dans sa collection bien sûr !
Vous pouvez l'acheter (shpejt) : ICI.
(Pour l'été, vous pouvez même choisir un coloris acidulé, on vous pardonne cet écart...)
Note :
Tous les stylos que je teste sont mes stylos que j'ai achetés, aucun prêt ou don, donc, j'en dis ce que je veux.
Si c'est bien, je fournis le lien pour l'acheter, si c'est nul, ne l'achetez surtout pas... Enfin, vous faîtes ce que vous voulez, moi, ça ne changera pas ma vie hein...